CHEZ UNIVERS PHARMACIE, « la pharmacie de demain, c’est maintenant ! » Le P-DG du groupement présente ainsi le tournant majeur pris par les affiliés à Univers Pharmacie et Global Pharmacie, dont le nombre s’est étoffé de 20 nouveaux adhérents en 2014, pour frôler un effectif de 200 pharmacies. « Univers Pharmacie a le concept le plus abouti avec une promesse d’accompagnement santé et bien-être à moindre coût, les meilleures pratiques, la maîtrise de la technologie et une activité mixte produits et services », explique Daniel Buchinger. Un tournant qu’il a voulu caractériser par un nouveau slogan : « le choix d’être pleinement acteur de sa santé ». Et par une opération de communication la plus large possible, reposant justement sur le programme Premium, lancé le 2 janvier dernier.
Ce programme inclut un suivi santé individualisé, des informations spécifiques sur smartphones et tablettes, des alertes gastro et grippe, des testings de laboratoires, 10 % de réduction sur l’offre de parapharmacie et le prépaiement forfaitaire de l’honoraire de dispensation des pharmaciens pour toute l’année. C’est sur ce dernier point que la profession a réagi de manière épidermique, y voyant une « dispense d’honoraires », alors même qu’elle souhaite faire doucement accepter aux patients le fait de rémunérer une prestation intellectuelle déconnectée du médicament et des volumes dispensés. Selon Daniel Buchinger, il n’y a pas de dispense d’honoraire dans cette offre, mais bien un prépaiement compris dans les 25 euros d’adhésion au programme, prépaiement qui compterait pour 3 à 4 euros correspondant « aux honoraires perçus en moyenne par an et par patient sur les prescriptions médicales facultatives (PMF) ».
Décisions collectives.
À ses yeux, le patient qui choisit l’offre Premium bénéficie au contraire d’une solution santé complète grâce aux partenaires choisis par Univers Pharmacie, chacun étant spécialiste dans son domaine. « Nous avons déconnecté les logiciels métiers pour les connecter à des sociétés spécialisées qui offrent une agilité et une attractivité au pharmacien. On augmente la sécurité sanitaire avec une traçabilité automatique des médicaments achetés sans ordonnance, directement inscrits dans le dossier pharmaceutique des patients, on valorise notre métier, ce qui devrait créer rapidement une hausse de la fréquentation, de la fidélité, du chiffre d’affaires… C’est la pérennisation de nos officines qui se joue », ajoute Daniel Buchinger.
Pour l’enseigne, il est impératif de s’adapter aux évolutions à venir, à commencer par le changement qui va s’opérer au sein de l’officine. Daniel Buchinger en est persuadé : dans les deux ans, la part des prescriptions ne va plus représenter que 40 à 50 % du chiffre d’affaires d’une officine, le médicament conseil sera à 20 %, la dermocosmétique à 15 %, le reste devra être occupé par les prestations de services. « C’est là que le programme Premium prend tout son sens. Le pharmacien doit devenir un professionnel de santé +++, un commerçant +++ et un gestionnaire +++. C’est l’axe de travail sur lequel nous planchons collectivement au sein des commissions auxquelles participent les affiliés. Ce sont eux qui prennent les décisions collectivement et font les choix pour leur avenir », insiste Daniel Buchinger.
Le séminaire annuel qui se tenait vendredi dernier avait pour but de réunir les pharmaciens du réseau et de mettre en avant les réussites de chacun, à la fois pour montrer ce qu’il est possible de faire, mais aussi pour que les uns donnent les clés de la réussite aux autres. L’occasion également de récompenser les plus dynamiques. Enfin, le groupement a présenté ses perspectives de développement à venir, notamment un rayon d’optique sans opticien, comprenant des lunettes de soleil de grandes marques, des lunettes-loupes et des produits d’entretien pour les lentilles. Il revoit également sa borne extérieure PharmaDrive et implante la borne intérieure PharmaFast, pour faire gagner du temps aux clients pressés. De nouveaux outils à suivre de près.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
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