BIEN QUE N’AYANT PAS la réputation d’être les plus observants en matière de prévention dans le domaine de la santé, les Français sont cependant 78 % à déclarer que les grandes campagnes dont elle est l’objet sont utiles, selon un sondage effectué par l’institut Opinion Way à la demande de Microsoft. Chiffres encourageants pour les autorités de santé, 84 % déclarent les avoir bien identifiées et 82 % estiment que les recommandations qui en sont issues sont simples à appliquer. Mieux, 84 % disent suivre ces recommandations quand il s’agit de la santé de leurs enfants et 80 % quand « elles les concernent » personnellement. Une précision qui fait intervenir une évaluation subjective de sa propre implication et qui pourrait, dans ce cas, amener à nuancer l’ampleur des taux affichés.
Pour une plus grande implication de l’État.
Au vu de ces résultats, les Français semblent donc particulièrement réceptifs à la problématique de la prévention. Pour autant, ils ne sont que 55 % à juger les campagnes efficaces et 60 % pensent même qu’elles sont encore insuffisantes. Pour eux, de telles mesures sont à même de réduire significativement leurs dépenses de santé (69 %) ainsi que le déficit de l’Assurance-maladie (68 %). L’État, dont 54 % des personnes interrogées estiment que c’est à lui qu’il incombe de mettre prioritairement en place des mesures adéquates (60 % chez les 18-25 ans), est perçu comme lacunaire dans ce domaine. La moitié des Français estime ainsi qu’il ne joue pas suffisamment son rôle en matière de prévention à destination des seniors, et 54 % lorsqu’il s’agit des jeunes.
Émergence des outils numériques.
Dans le cadre de la prévention des risques pour leur santé, plus d’un Français sur 2 (52 %) utilise ou a déjà utilisé au moins un outil numérique (sites Internet d’information sur les médicaments ou la prévention des accidents domestiques, jeux vidéo pour pratiquer du sport, exercices de travail sur la mémoire, outils permettant de gérer son poids, son cholestérol ou sa tension en lien avec son smartphone…).
Ils sont même 62 % à se déclarer prêts à les utiliser à l’avenir pour réduire ces risques et plus (68 %) quand ils sont concernés par une maladie chronique. Parmi ceux qui se déclarent intéressés par l’apport des nouvelles technologies dans le domaine de la prévention, 70 % seraient même enclins à mettre la main à la poche et à y consacrer en moyenne 14,40 euros par mois. Pour une grande majorité de personnes, ces outils trouvent principalement leur utilité dans la consultation par les médecins de leur dossier médical en ligne (80 %) et pour la facilitation du maintien à domicile (77 %).
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