Intégré aux modes d’information et de formation des professionnels de santé, l’équipement digital n’en bouleverse pas pour autant les habitudes. Selon une étude* Ipsos réalisée pour la deuxième année consécutive pour le Centre d’études sur les supports de l’information médicale (Cessim), les professionnels de santé continuent de privilégier la presse médicale et la presse de l’officine. Le format papier reste le premier support d’information et de formation. En seconde position, alors que les médecins généralistes et les spécialistes placent les échanges avec leurs confrères comme deuxième source d’information et de formation, devant Internet, les pharmaciens préfèrent s’en référer aux parutions des organismes officiels et ne placent les confrères qu’au troisième rang.
Les pharmaciens, qui reçoivent en moyenne 6,1 newsletters par jour, sont 60 % à utiliser Internet comme outil de formation. Les généralistes et les spécialistes quant à eux optent majoritairement pour une formation en présentiel. Alors que, contrairement aux médecins, les officinaux disposent dans leur quasi-totalité d’une connexion Internet, ils ne sont que 68 % contre 71 % des généralistes, à s’y connecter au moins une fois par jour et ce pour une durée moyenne de 1 h 17. À noter que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à surfer sur le Web.
Bien qu’étant multi-équipés, à l’instar des autres professionnels de santé, les pharmaciens sont moins nombreux à posséder un smartphone (75 % contre 80 % des généralistes) et un quart d’entre eux seulement utilise une tablette dans le cadre professionnel. Ils ne sont d’ailleurs que 35 % à télécharger des applications, et là encore, les femmes sont les plus nombreuses à y recourir que les hommes.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin