Pour la première fois, les professionnels de santé, les enseignants et les étudiants en santé s’expriment sur leurs besoins en formation dans trois domaines qui vont bouleverser leur pratique : le numérique, l’intelligence artificielle et la robotisation.
Convaincus qu’une révolution se prépare dans le domaine du numérique, de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotisation, et que celle-ci va changer leur exercice au quotidien et introduire de nouvelles questions éthiques, les professionnels de santé, actuels et futurs, avouent cependant être mal formés pour 75 % d’entre eux, plus d’un tiers estime même les formations, actuellement proposées, inefficaces. Ils sont par conséquent 82 % de professionnels de santé, étudiants et enseignants confondus, à souhaiter se former dans ces domaines de manière adéquate.
Ces résultats émanent du premier « Observatoire de la formation en santé » effectué sur base de deux enquêtes* par Odoxa et l’Université numérique en santé et sport (UNESS), en partenariat avec l’Intersyndicale nationale des internes, l’Association des étudiants en médecine de France ainsi qu’avec les conférences des doyens des facultés de chirurgie dentaire, lde médecine et lde pharmacie.
Cependant, l’écosystème de la santé doit, selon les vœux des professionnels, enseignants, étudiants et patients, détenir un acteur unique pour ces formations. Pour ce faire, ils plébiscitent l’université qui apparaît comme le partenaire le plus compétent et surtout le plus légitime pour remplir cette mission. Les patients sont, pour leur part, 83 % à déclarer que la formation de leurs professionnels de santé dans ces domaines serait considérée comme un facteur de confiance.
Aussi, dans ce contexte, la création d’une plateforme de formation au numérique proposée par l’UNESS constituerait la solution la plus appropriée. Elle permettrait en effet un stockage et une traçabilité des contenus pédagogiques et des compétences acquises ainsi qu'une validation des formations et des stages.
*Enquête réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 1 005 Français interrogés les 27 et 28 novembre 2018 pour l'une et, pour l'autre, auprès d’un échantillon de 258 enseignants, de 978 étudiants, et de 752 professionnels en santé, du 26 novembre au 5 décembre 2018.
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