À son tour, le Collège de la médecine générale communique sur Lévothyrox et L-Thyroxine. Dans un communiqué, il évoque le « vent de panique provoqué et relayé sur les réseaux sociaux et certains médias » qu'il estime illégitime.
Le Collège de la médecine générale rappelle que le Laboratoire Merck KGaA a modifié la formule du Lévothyrox à la demande de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) afin de proposer un produit de meilleure stabilité tout au long de la durée de conservation du médicament. Les changements ne concernent en aucun cas la substance active, la lévothyroxine, mais le remplacement du lactose par du mannitol et l'ajout d'acide citrique anhydre dans les excipients. Il rappelle que « si certains patients présentent des symptômes inhabituels, ils doivent consulter leur médecin généraliste qui évaluera la situation et assurera les adaptations thérapeutiques éventuellement utiles ». Insistant sur le danger de « toute décision intempestive d'arrêt du traitement », il précise que le Lévothyrox ne doit pas être remplacé par la L-Thyroxine en gouttes, forme réservée aux enfants et aux adultes présentant des troubles importants de la déglutition et dont les stocks sont limités.
Des messages déjà diffusés fin août par la Société française d'endocrinologie (SFE), le Groupe de recherche sur la thyroïde (GRT) et la Société française d'endocrinologie et diabétologie pédiatrique (SFEDP) auprès des professionnels de santé. Les trois sociétés savantes soulignent que les symptômes rapportés par les patients sont le plus souvent peu spécifiques et ne diffèrent pas de ceux signalés avec l'ancienne formule. Elles recommandent d'évaluer la nécessité d'un contrôle hormonal en cas de persistance des symptômes, qui devra dans ce cas être réalisé six à huit semaines après le changement pour la nouvelle formule de Lévothyrox. « Devant une perturbation du taux de TSH, une prise en charge habituelle devra être mise en œuvre avec une adaptation de la posologie de Lévothyrox au besoin. En présence d'une TSH normale, même si les signes persistent, il n'y a pas lieu de redoser la TSH. En cas de déficit central, l'adaptation sera réalisée après avis spécialisé. »
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin