LANCÉE à grand fracas d’annonces alléchantes dans les années 1980, la domotique a fait long feu mais renaît avec autant de vigueur sous le nom de maison connectée ou maison intelligente, voire maison consciente. Les progrès technologiques et l’implication de petites sociétés avisées soutenues par les géants de la techno permettent de concrétiser les promesses.
Pour montrer son intérêt pour la maison connectée, Samsung a carrément organisé une conférence spéciale « maison du futur ». Le groupe coréen, qui vient de racheter la start-up SmartThings, à l’origine notamment d’un boîtier permettant de surveiller son habitation à distance, de régler la lumière, l’ouverture et la fermeture des portes ou de modifier la température, a ainsi pris date dans la course au trésor qui l’oppose aux autres géants de l’électronique.
Google était pour sa part présent à l’IFA via Nest Labs, la start-up californienne rachetée il y a quatre ans après qu’elle a inventé Nest, un thermostat intelligent qui a pour fonction d’enregistrer vos habitudes, se paramètre en toute autonomie et peut être piloté à distance évidemment ; Nest sera commercialisé en France à partir de ce mois (environ 230 euros), en même temps qu’un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone nommé Nest Protect (environ 130 euros).
En l’absence – attendue – d’Apple, on a découvert Withings Home, une caméra compatible avec la plateforme HomeKit, la solution de la marque à la pomme pour gérer la domotique dans une seule application et sur un seul appareil : l’iPhone. Conçu par le Français Withings, le dispositif surveille ce qui se passe chez soi grâce à un angle de vue de 135°, détecte les bruits et les mouvements même la nuit, avec sauvegarde du passage vidéo concerné ; il mesure aussi la température et l’humidité et alerte en cas d’évolutions anormales de la qualité de l’air intérieur. Il est déjà proposé à 199 euros.
Une mère pour tout savoir.
Attendu depuis des mois, la fameuse Mother, de la start-up française Sen.se, primée au CES de Las Vegas, est maintenant disponible, qui permet, avec sa base et ses capteurs baptisés « motion cookies », de récupérer pléthore d’informations. Chaque cookie embarque un détecteur de mouvements, un thermomètre et un capteur de proximité, que l’on programme en fonction de ses désirs, le nombre d’applications étant a priori illimité. La Sense Mother est proposée (avec 4 capteurs) à 290 euros.
Le fabricant coréen LG a fait grand effet en présentant à Berlin sa vision de la maison connectée Smart Home, dont HomeChat, qui permet de « converser » avec les appareils ménagers par SMS depuis l’application dédiée de son smartphone. Déjà introduite en Corée du Sud depuis mai, cette technologie s’apprête à investir l’Europe, vraisemblablement par le biais d’un réfrigérateur connecté, qui enverrait une photo de son intérieur pour que le consommateur visualise les produits restants et ceux à acheter.
Parmi les nouveaux objets connectés de la maison annoncés pour bientôt, signalons encore le Dyson 360 Eye, le premier aspirateur robot intelligent et connecté, monté sur chenilles et qui bénéficie d’une visibilité à 360° (autour de 900 euros) ; les serrures et clés intelligentes Okidokeys de la start-up française OpenWays, un module que l’on fixe à l’intérieur sur la serrure existante et qui permet d’ouvrir avec son smartphone via Bluetooth lorsqu’on approche de la porte ou avec une carte avec puce NFC (moins de 200 euros) ; ou encore, à plus long terme, la table Cook Top de Whirlpool, qui est à la fois une table de cuisson tactile à induction et une plateforme de communication qui affiche des informations relatives à la maison et aux autres appareils ménagers, permet de consulter ses mails, de naviguer sur le Web ou de partager ses recettes sur les réseaux sociaux…
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