Le géant pharmaceutique français Sanofi va héberger et gérer sur son site de Toulouse la Chimiothèque nationale, pour regrouper en un seul lieu jusqu’à 65 000 molécules issues de nombreux organismes de recherche publics, en vertu d’un accord annoncé mardi.
Créée en 2003, la Chimiothèque nationale est un groupement d’intérêt scientifique impulsé par le CNRS et associant 42 établissements d’enseignement supérieur et des centres de recherche publics. Vingt-sept de ces organismes, dont le CNRS, l’Institut Pasteur, l’Institut Curie et de nombreuses universités, ont décidé de confier à Sanofi l’hébergement et la gestion de leurs molécules, selon un communiqué conjoint du groupe pharmaceutique et du CNRS.
Jusqu’à présent, ces molécules étaient éparpillées dans les propres chimiothèques de chaque organisme.
L’objectif de la Chimiothèque nationale est de constituer une collection de substances de synthèse et d’extraits naturels issus de la recherche publique et d’en « promouvoir la valorisation scientifique et industrielle », rappelle le communiqué. En échange de cet hébergement, confié à son prestataire Evotec, Sanofi aura la possibilité de tester des molécules de la chimiothèque pour ses propres recherches dans le développement de médicaments, précise le communiqué. Pour autant, les membres de la Chimiothèque nationale n’abandonnent pas leur propriété intellectuelle sur leurs molécules. En cas d’intérêt de Sanofi pour certaines d’entre elles, des contrats de collaboration sont prévus.
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