Selon le sondage Opinion Way* réalisé pour Merck, 56 % des Français estiment que la e-santé représente une réelle opportunité pour améliorer la prise en charge thérapeutique des enfants, surtout ceux atteints de maladies chroniques (diabète, asthme). Ces nouveaux outils donnent la possibilité à l'enfant et à sa famille de s'informer sur la pathologie et la réalisation d'un potentiel traitement. Ainsi les serious games ont un impact très positif. 68 % des Français pensent que les enfants peuvent s'approprier plus rapidement des consignes sur leurs traitements grâce au numérique.
Pour la pratique médicale, ces technologies offrent de nouvelles possibilités en termes de soins : immédiateté et transmission des données en temps réel, meilleure adhésion thérapeutique du patient, recueil de nombreuses informations patient intégrées automatiquement dans un smartphone. Ces technologies apportent aussi des bouleversements dans le champ d'investigation académique : nouveaux instruments de diagnostic et/ou de suivi, analyse de données en vie réelle, utilisation de capteurs biométriques.
Ne pas banaliser l'usage des objets connectés
La santé connectée renforce aussi la relation entre l'enfant, les parents et le médecin qui peut assurer un suivi personnalisé à distance entre deux consultations. Elle contribue ainsi à la construction d'une médecine plus participative. En grandissant l'enfant devient un interlocuteur responsable : grâce à l'objet connecté, il apporte des éléments de sa vie quotidienne des derniers mois, l'outil devient alors le support de la consultation et change l'approche du médecin qui peut prendre le relais plus facilement, surtout en cas de maladie chronique. En même temps l'enfant devient plus autonome et le médecin est dépossédé d'un certain pouvoir, il faut alors savoir créer de la confiance pour maintenir un lien et poursuivre les échanges. L'offre des objets connectés est pléthorique et leur secteur d'application est large, mais pour l'instant leur usage n'est pas très répandu en santé, excepté dans le domaine de l'asthme et du diabète. Seulement 7 % des Français affirment qu'un médecin traitant leur a déjà suggéré ou conseillé une application santé, et 67 % des parents instaurent un couvre-feu numérique pour leurs jeunes enfants avec un sujet de préoccupation majeur : les conditions de collecte et d'utilisation des données santé. Vis-à-vis de la cible des jeunes patients, ces technologies sont une opportunité intéressante pour faire de l'éducation thérapeutique et les responsabiliser, mais il faut leur permettre de s'approprier ces outils dans un cadre sécurisé et éthique.
D'après une conférence de presse de Merck.
* Sondage réalisé en octobre 2019 sur 1 067 Français âgés de 30 à 55 ans dont 524 parents.
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