La voiture autonome est pour demain : autour de 2020 pour Renault, qui prévoit d’en lancer dix modèles sur le marché, de 2021 pour PSA, Ford et BMW, de 2025 pour Volkswagen… Tandis qu’une étude du cabinet McKinsey estime que « jusqu’à 15 % des voitures vendues en 2030 pourraient être totalement autonomes ».
Aujourd’hui, les voitures sont de plus en plus équipées d’applications embarquées, initialement disponibles sur les smartphones, qui améliorent la sécurité et le confort. Constructeurs, équipementiers, géants de l’Internet et des télécommunications travaillent main dans la main pour proposer de nouvelles solutions. C’est ainsi qu’Intel a décidé d’investir 100 millions de dollars dans ce chantier, alors qu’Audi, BMW et Daimler, en partenariat avec Intel, Nokia, Huawei, Ericsson et Qualcomm, viennent de créer la « 5G Automotiv Association », afin notamment de chercher à établir des protocoles de communications fiables et sécurisés.
Très actif, Renault-Nissan a signé le mois dernier un accord de partenariat mondial pluriannuel avec Microsoft, visant à transformer l’automobile en une annexe connectée du bureau. Le groupe vient de racheter la société picarde Sylpheo, spécialisée dans l’intégration d’applications mobiles sur le Cloud, et a noué un partenariat avec Waze (7 millions d’utilisateurs pour un parc automobile évalué à 38,6 millions en France), aux termes duquel l’application de trafic et de navigation communautaire sera affichée directement sur les écrans tactiles embarqués sur les Renault dès 2017, en parallèle du système R-Link développé par TomTom.
Trois prix
Le site Web 01net, spécialisé dans les nouvelles technologies et les produits high-tech, a créé trois prix de la voiture connectée, qui s’appuient sur quatre critères de sélection : la sécurité, les systèmes de conduite intelligents, les loisirs embarqués et la qualité des interfaces numériques.
Déclaré « voiture connectée de l’année », le nouveau Peugeot 3008 (à partir de 25 900 €) dispose d’un « i-cockpit 2.0 » avec un écran numérique haute résolution de 12,3 pouces paramétrable et personnalisable, qui regroupe les données de circulation que le conducteur souhaite avoir directement dans son champ de vision, secondé par une tablette tactile centrale de 8 pouces à technologie capacitive, permettant un accès direct et permanent aux principales fonctions de confort (radio, climatisation, navigation, paramètres véhicule, téléphone et applications mobiles), certaines de ces fonctions étant directement accessibles, pour plus d’ergonomie et de sécurité, à partir d’une série de boutons.
Un autre SUV, 100 % électrique (avec une autonomie supérieure à 500 km), la Tesla Model X, a été élu « voiture luxe high-tech de l’année » (son prix démarre à 80 700 €, bonus écologique de 6 300 € déduit). On retrouve à l’intérieur le cockpit numérique de la Model S, avec le large écran de 17 pouces au centre de la planche de bord, à partir duquel on peut (comme sur la clef) ouvrir et fermer les fameuses portes Falcon, bardées de capteurs afin d’en ajuster l’ouverture.
Enfin, « le coup de cœur du jury » est allé à l'Opel Ampera-e, une citadine (4,17 m) électrique qui promet une autonomie de plus de 400 km. Elle intègre le système multimédia Opel-OnStar et une connexion 4G qui permet de consulter les informations du véhicule à distance depuis un smartphone. Elle sera disponible au printemps 2017.
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