L’intérêt des projecteurs à focale ultracourte est de faire entrer le cinéma dans le salon : en plaçant l’appareil à moins de 50 cm d’un mur, on obtient des images d’environ 3 m de diagonale, avec la possibilité d’ajuster la taille de l’écran à celle de la pièce.
Bien pourvus, les trois nouveaux appareils sont Full HD (1 920 x 1 080 pixels). Mais la définition n’est pas le seul critère à prendre en compte. Le projecteur doit dispenser une puissante luminosité (1 500 lumens au moins), et un fort taux de contraste pour assurer des beaux noirs.
Le choix entre les deux principales technologies de traitement de l’image (DLP et tri-LCD) ne s’impose plus vraiment, car leurs performances sont presque égales. Certains fabricants délaissent la lampe à ultra-haute pression (UHP) qui équipe habituellement le vidéoprojecteur pour une lampe laser ou LED : la première dure entre 2 000 et 6 000 heures ; la seconde offre une durée de vie 10 fois supérieure mais elle est plus onéreuse et un peu moins lumineuse. Le bruit induit par l’importante ventilation nécessaire pour refroidir cette lampe (en général entre 25 et 35 dB) est un critère non négligeable. Enfin, la connectique doit être suffisante pour brancher divers appareils, décodeur TV, box, lecteur Blu-ray, console de jeux, etc.
Autour de 1 800 €
Les atouts du Xiaomi Mi Laser Projector 150 (41 x 29,10 x 8,8 cm) sont l’environnement Android TV dans sa dernière version (8.0), avec l’ensemble des applications, sa compatibilité Chromecast et Google Assistant et son système audio performant. En revanche la technologie laser qu’il utilise (avec une durée de vie supérieure à 25 000 heures) pêche par la faible luminosité de ses 1 600 lumens, même si le taux de contraste est excellent (1 899 €).
Après une absence de près de six ans, Panasonic revient dans la vidéoprojection avec le TX-100 FP1E (32,6 x 23,1 x 29,5 cm), qui exploite une lampe ultra-haute pression assurant une bonne luminosité de 2 700 lumens et une durée de vie de 10 000 heures en mode éco. Sa connectique est soignée, puisqu’il permet non seulement une connexion filaire via HDMI et USB, mais aussi une connexion sans fil via Wi-Fi et DNLA. Le Bluetooth intégré permet d’utiliser le projecteur en enceinte sans fil, grâce à un bon système audio de 32 watts (1 799 €).
Bringuebalé de société en société, le dernier vidéoprojecteur de Philips, le Screeneo 3.0 (40,8 x 34 x 38,5 cm), doit être commercialisé ce mois-ci (référence HDP3550). Cette version est fortement améliorée, avec une lampe plus puissante qui porte la luminosité à 2 200 lumens pour une durée de vie de 10 000 heures. Le projecteur bénéficie comme ses deux concurrents d’une connectique bien fournie, avec 3 entrées HDMI, 2 ports USB, le
Wi-Fi et le Bluetooth, qui en font une vraie station multimédia indépendante. Il est aussi, comme le Mi Laser Projector, compatible 3D et intègre en plus un moteur de compensation de mouvement Flow Motion censé améliorer la netteté des objets en mouvement (1 800 € environ).
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