Theresa May, Première ministre du Royaume-Uni, a défendu, hier, devant le parlement, les coupes claires qu’elle entend opérer dans l’économie des officines britanniques, trop nombreuses selon elle.
Après avoir subi un recul de 6 % de leurs honoraires en 2016, notamment par la suppression totale de certaines rémunérations au profit de forfaits, les pharmaciens doivent s’attendre à de nouvelles mesures budgétaires. La Première ministre, Theresa May, a en effet entamé, outre le Brexit, un autre chantier, celui de la réforme de la NHS, le système de santé britannique qu’elle juge trop coûteux et inefficient. Dans ce cadre, elle a annoncé hier au parlement que les pharmaciens seraient en première ligne et devraient subir une nouvelle réduction de leurs honoraires de l’ordre de 3,3 milliards d’euros par an.
« Le nombre de pharmacies a augmenté de 18 % au cours de la décennie recevant en moyenne 220 000 Livre sterling (257 000 euros) de rémunération par la NHS », affirme-t-elle. Et de justifier les coupes prévues : « le système a besoin de se réformer afin que les ressources du NHS soient dépensées efficacement. Le gouvernement a d’ailleurs apporté des changements l'été dernier pour fournir un plus grand soutien aux pharmacies dans des domaines particuliers. »
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