Giphar : la « cotisation communication » est votée

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Publié le 25/09/2018
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Sur un marché très concurrencé, les pharmaciens Giphar resserrent leurs liens en accélérant l’harmonisation de leur image, leur stratégie d’enseigne ainsi que leur plan de communication, sous réserve bien entendu d’y être autorisés.

Hier, au cours de l’assemblée générale de leur Forum à Nancy, les pharmaciens Giphar ont adhéré au principe d’une cotisation supplémentaire équivalant à 0,2 % de leur chiffre d’affaires HT. Elle sera spécifiquement destinée au financement de la communication dès la parution des textes très attendus.

Ce vote est emblématique. Les pharmaciens du réseau ressentent en effet plus que jamais la nécessité de communiquer auprès de leurs patients sur les services et prestations qu’ils leur proposent. De plus en plus confrontés à d’autres acteurs se revendiquant de la santé, ils doivent conforter leur positionnement métier.

Pour le groupement Giphar, cette communication est également essentielle en termes d’image. Car les contraintes réglementaires étant ce qu’elles sont, « le réseau qui pèse 2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires a un taux de notoriété proche de zéro, comme toutes les autres enseignes de pharmacie », déplore Philippe Becht, président du directoire de Giphar Groupe, évoquant le paradoxe de la notoriété des opticiens dont le poids économique est pourtant deux fois moins important.

Une meilleure notoriété passe également par une plus grande visibilité au travers d’une harmonisation des points de vente. Giphar travaille ainsi à la mise au concept Agora, garant d’une optimisation du merchandising, de l’assortiment front office, ainsi que du conseil associé. Le parcours client sera ainsi adapté à la typologie de l’officine et des corners mettront en exergue ses spécialités.

Alors que 250 officines se sont déjà mises au concept, 200 nouvelles devraient l’adopter chaque année. Pour soutenir ce rythme, Giphar prévoit une aide financière à l’aménagement de l’officine à hauteur de 300 euros/m2, à concurrence maximale de 60 000 euros, soit 200 m2. En retour, il sera demandé au titulaire de s’engager sur cinq ans et de respecter un cahier des charges.


Source : lequotidiendupharmacien.fr