Selon le centre d’études IMS Health, qui publie chaque année un état des lieux du marché des pharmacies italiennes, le chiffre d’affaires des officines implantées de l’autre coté des Alpes a augmenté l’an dernier de 1,6 % par rapport à 2014.
Dans son dernier bilan, IMS Health évalue le marché des pharmacies italiennes à 25,3 milliards d’euros. Un résultat qui semble a priori contredire les propos de titulaires ou pour le moins d’une partie, qui se dit sous pression en raison « de la crise qui implique des baisses de chiffres d’affaires d’une année sur l’autre ».
Dans les grandes lignes, le marché des médicaments vendus sur ordonnance n’a pas bougé par rapport à l’année précédente. Il est estimé, selon les calculs de ce centre d’études, à plus ou moins 15 milliards d’euros. Les médicaments en vente libre représentent pour leur part 40 % de la totalité du marché, soit 10,2 milliards d’euros.
En revanche, les points de vente implantés en grande distribution, les « corners » comme les appellent les Italiens, et les parapharmacies voient leur chiffre d’affaires chuter. Selon les calculs d’IMS Health, les ventes en grande distribution ont baissé de 1,6 % et de 0,8 % en parapharmacie par rapport à 2014.
Dermocosmétique en hausse
Concernant les officines, le marché des produits en vente libre fait preuve de dynamisme. Il représente un axe stratégique fort pour les titulaires, avec une croissance annuelle sensible. Au chapitre de l’automédication, le volume des ventes a augmenté de 3,4 % sur les douze mois, l’an dernier. La parapharmacie est également à la hausse (2,5 %). Les ventes de tests de glycémie ont progressé de 4 %.
Dans son analyse, IMS Health mesure également la hausse de la dermocosmétique. L’an dernier, les consommateurs ont plébiscité le marché de produits d’hygiène et de beauté, qui offre ainsi une bouffée d’oxygène aux pharmaciens. Ce secteur a enregistré l’an dernier, une augmentation de 3 % du chiffre d’affaires et de 5 % en volume.
« Nous consacrons désormais une partie importante de notre espace à la vente et à la promotion de la dermocosmétique », confie Paolo Scorrano, titulaire d’une pharmacie située dans le centre de Rome. Une politique visiblement gagnante compte tenu des résultats qui viennent d’être publiés.
Dernier point important : le marché des compléments alimentaires est désormais considéré comme un excellent allié par les Italiens, avec une augmentation des ventes de 6,4 % en volume et de 7,9 % en valeur.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
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