- Dans une officine à l’impôt sur le revenu (IR), le taux de l’impôt à payer pour le pharmacien est élevé (jusqu’à 45 %), alors que le taux de l’IS dans les SEL n’est que de 15 % jusqu’à 38 112 euros de bénéfice et 33,33 % au-delà. L’IS permet donc de rembourser plus vite et d’augmenter la capacité d’endettement de l’officine.
- Lorsque l’emprunt nécessaire à l’acquisition des parts d’une SEL est fait directement par le pharmacien, seulement une partie des intérêts est déductible de ses revenus. Lorsque cet emprunt est fait par une SPFPL, la totalité des intérêts d’emprunt peut être déduite, ces intérêts étant payés par les dividendes qui remontent de la SEL fille.
- Lorsqu’un pharmacien dans une SEL se verse des dividendes, par exemple, pour régler ses intérêts d’emprunt, il doit payer un impôt sur ces dividendes (depuis 2013, les dividendes sont imposables à l’IR). Cet impôt s’ajoute à l’IS que doit payer la SEL sur ses bénéfices.
Lorsque ces dividendes remontent dans une SPFPL, ils peuvent être exonérés (sauf pour un forfait de 5 %).
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