Les pharmacies grecques sont restées fermées hier en signe de protestation contre le projet de loi du nouveau ministre de la Santé, Andreas Xanthos. Conformément aux exigences des créanciers de la Grèce, ce projet de loi prévoit une dérégulation du marché de la pharmacie, dont le réseau est le plus dense d’Europe avec 97,26 officines pour 100 000 habitants, soit près d’une officine pour 1 000 habitants.
Les mesures principales concernent l’ouverture du capital à des non-pharmaciens et implicitement la création de chaîne. La vente libre d’OTC – environ 70 spécialités – devrait également être autorisée. Dès hier, la fédération des pharmaciens grecs (PFS) a appelé à la grève, tandis que les associations pharmaceutiques de l’Attique et du Pirée invitaient leurs confrères à se rassembler en début d’après-midi devant le ministère de la Santé.
« La pharmacie de quartier est la seule à se soucier réellement de l’assuré. Les grandes entreprises ne sont pas intéressées par le bien commun. Elles ont les fonds et nous le pouvoir que nous donne l’engagement de tous les pharmaciens » ont déclaré les présidents des associations de pharmaciens. Ils affirment que la décision ministérielle sacrifie le médicament aux intérêts économiques, au plus grand mépris de la santé de la population grecque.
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