Avec l’objectif d’apaiser la colère des Gilets jaunes, le président de la République a annoncé le 10 décembre dernier une série de mesures d’urgence visant à redonner du pouvoir d’achat aux Français. Parmi elles, Emmanuel Macron demande aux « entreprises qui le peuvent » de verser une prime exceptionnelle. Dans la limite de 1 000 euros nets, cette prime sera totalement exonérée d’impôt sur le revenu, mais aussi de cotisations sociales pour les patrons et les salariés dont la rémunération 2018 ne dépassait pas 3 600 euros nets par mois. De quoi inciter les titulaires à accorder un bonus à leurs collaborateurs ? Pas forcément, car pour payer une prime, encore faut-il que l’entreprise dispose d’une trésorerie suffisante.
Selon un sondage réalisé sur notre site lequotidiendupharmacien.fr, 52 % des pharmaciens déclarent qu’ils ne verseront pas de prime à leurs salariés, tandis que 48 % affirment qu’ils le feront. « Le double avantage de ce dispositif exceptionnel s’applique aux primes versées entre le 11 décembre 2018 et le 31 mars 2019 », précise Frédéric Filippi. Ce qui laisse encore un temps de réflexion pour les sceptiques.
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