L’Allemagne comptait, le 31 décembre dernier, 19 696 pharmacies, soit 327 de moins qu’un an auparavant. Cela correspond à une densité de 24 pharmacies pour 100 000 habitants. Ces chiffres, compilés par l’Association fédérale des pharmaciens (ABDA), pourraient encore légèrement évoluer dans les semaines à venir, car tous les Ordres régionaux, responsables des comptages par Land, n’ont pas encore fourni leurs données.
Il n’en reste pas moins que cette baisse est symbolique de l’évolution générale de la profession, les pharmacies les plus petites et les plus isolées étant, une fois de plus, les plus touchées par les fermetures. Ce sont toutefois le deux « villes-Etats » de Brême et de Hambourg, ainsi que la Sarre, qui perdent, en proportion, le plus d’officines, les diminutions les plus fortes, en absolu, étant enregistrées dans les Länder situées le long du Rhin. Selon l’ABDA, la démographie pharmaceutique a donc baissé de près de 9 % depuis 2008, année où le maximum d’officines avait été atteint avec 21 602 officines. L’association constate même que la tendance baissière est « plus rapide » que ce qu’elle avait escompté, et redoute que le mouvement ne s’accélère encore : selon les statistiques du ministère de l’Économie, près de 2 500 pharmacies, soit plus de 12 % des officines, feraient face actuellement à une situation économique « très difficile ».
Tous ces chiffres, de même que la ventilation entre les fermetures, les transferts et regroupements et les créations seront encore affinés dans les semaines à venir, avant une présentation officielle et définitive lors du prochain congrès économique des pharmaciens en avril à Berlin.
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