Dans un entretien avec « Le Quotidien du Médecin », le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin souligne qu'il ne reste plus que quelques jours aux professionnels libéraux pour choisir entre acomptes mensuels ou trimestriels.
Pour Gérald Darmanin, « le prélèvement à la source est une grande réforme de simplification ». Le ministre de l'Action et des Comptes publics rappelle également que les professionnels libéraux vont payer leur impôt sur le revenu en effectuant des acomptes « calculés par l’administration fiscale sur la base de leur dernière déclaration de revenus ». Attention ! Les professionnels de santé libéraux, comme les médecins ou les pharmaciens, qui veulent choisir l'option des acomptes trimestriels pour 2019 doivent se signaler d'ici à lundi prochain sur le site impots.gouv.fr, dans la rubrique gérer mon prélèvement à la source.
Pour le ministre de l'Action et des Comptes publics, le nouveau système de prélèvement à la source ne présente que des avantages, notamment en ce qui concerne la possibilité de moduler les acomptes « à la hausse ou à la baisse en fonction des revenus réels du moment » depuis la rubrique gérer mon prélèvement à la source sur impots.gouv.fr, à partir du 2 janvier prochain. Il ajoute que, si la situation du professionnel libéral « évolue en cours d'année ou s'il cesse son activité », il aura la possibilité d'arrêter immédiatement de verser ses acomptes. Et en cas de « décalage de trésorerie », il pourra « demander à reporter jusqu’à trois acomptes mensuels ou un acompte trimestriel dans l’année, toujours depuis son espace en ligne ».
Les professionnels libéraux qui démarrent leur activité en 2019 pourront également se rendre sur leur espace en ligne pour déclarer leurs revenus et effectuer une estimation de leurs acomptes. Quant aux praticiens employeurs, ils vont devoir réaliser « le prélèvement à la source de leurs salariés et les reverser à l’administration fiscale ». Mais, assure Gérald Darmanin, « c'est le logiciel de paie qui fera automatiquement ces opérations grâce à la déclaration sociale nominative par laquelle passent déjà les cotisations sociales ». En conséquence, les salariés ayant des questions devront se tourner vers l'administration fiscale et non vers leur employeur (lire notre article « abonné »).
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