Le montant moyen des cessions d’officines réalisées par les experts-comptables de CGP en 2014 s’élève à 1,423 million d’euros contre 1,530 million d’euros en 2013, soit un prix égal à 82 % du chiffre d’affaires hors taxes, contre 84 % de ce même chiffre d’affaires en 2013. Une moyenne très proche de celle calculée par la société Interfimo dans sa dernière étude annuelle (voir notre édition du 26 mars), qui rapporte une valeur de cession moyenne de 80 % du chiffre d’affaires.
Les prix de cession les plus élevés sont relevés en Bretagne, le sud-ouest enregistrant au contraire les plus grosses corrections de prix et la région Nord demeurant la plus raisonnable. « Il faut noter aussi que les acquéreurs, aujourd’hui, se portent plus volontiers sur des officines de grande taille, et que la majorité des acquisitions se font avec deux titulaires, au lieu d’un seul », ajoute Joël Lecoeur, vice-président de CGP.
Par rapport à la rentabilité, ce prix de cession moyen représente 7,15 fois l’EBE de l’officine, ce ratio étant calculé déduction faite du coût du travail du titulaire, sur la base du coefficient 600 de la convention collective, avec les charges sociales. Le prix moyen des cessions baisse donc légèrement aussi en multiple de l’EBE, puisqu’il était de 7,27 fois l’EBE en 2013. Mais, comme le relève l’étude de CGP, « cette baisse relative doit être tempérée par l’amélioration de l’EBE procurée par l’évolution des contrats de coopération commerciale attachée au marché des génériques, qui augmentent de 22 % en valeur ».
Par ailleurs, les cessions analysées par le réseau CGP en 2014 se sont réalisées avec un apport moyen de 321 000 euros, c’est-à-dire 23 % du prix de cession (ou d’achat). « Le montant significatif de l’apport personnel est nécessaire pour sécuriser l’installation, compte tenu du manque de visibilité économique en matière de chiffre d’affaires et de marge », notent les experts-comptables CGP.
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