Le nouvel entretien professionnel est consacré aux « perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d’emploi ». Toutes les entreprises sont concernées, quelle que soit leur taille. De même, tous les salariés de l’officine sont concernés, quel que soit leur contrat de travail (CDD, CDI, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation, etc.).
L’entretien professionnel a lieu au minimum tous les deux ans à compter de la date d’entrée du salarié dans l’officine puis de la date de l’entretien précédent. La loi qui l’a instauré étant entrée en vigueur le 7 mars 2014, le premier entretien pour les salariés déjà embauchés à cette date doit donc normalement avoir lieu avant le 7 mars 2016.
À noter : l’employeur doit aussi proposer au salarié d’effectuer l’entretien professionnel à son retour de certains congés ou d’absences : maternité, congé parental, etc.
L’entretien en pratique
La marche à suivre quant aux modalités de l’entretien reste à l’initiative de l’employeur. C’est lui qui fixe, ainsi, la date de l’entretien, et il peut inviter le salarié par oral ou par écrit, la loi ne posant aucune exigence de forme. Dans tous les cas, il est souhaitable que l’entretien se déroule pendant le temps de travail, dans les locaux de l’officine.
L’employeur définit seul également le contenu de l’entretien. C’est donc a minima un temps d’échanges, mais la loi ne précise rien de plus quant aux obligations de l’employeur… Enfin, l’entretien est formalisé par la rédaction d’un document écrit dont l’employeur remet une copie au salarié.
Enfin, tous les six ans, lors de l’entretien professionnel, l’employeur doit procéder à un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié et s’assurer que l’intéressé a bénéficié au cours des six ans écoulés d’un entretien tous les deux ans. Il doit aussi vérifier que le salarié a suivi au moins une action de formation, a acquis des éléments de certification professionnelle ou a bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin