Pour la toute dernière fois, le 25 octobre, Louis Blin s'est occupé des patients de la Grande Pharmacie Duret, dans le XVIe arrondissement de Paris. Des patients qu'il aimait conseiller, avec qui il savait se montrer chaleureux et qui lui rendaient bien.
Pendant 52 ans, Louis Blin, préparateur en pharmacie, n'aura pas commis la moindre infidélité à cette officine de l'ouest parisien. Débarqué de sa Normandie natale à l'âge de 17 ans, ce fils de cultivateurs a commencé par y faire son apprentissage en 1967. « À l’époque, il était très difficile de trouver une place de préparateur en province, alors je suis venu à Paris. La clientèle et le quartier sont très agréables ici, je n'ai jamais eu l'envie d'aller travailler ailleurs. » Bouleversements liés à l'arrivée de l'informatique, diminution progressive des préparations qui lui prenaient « 50 % de son temps » au début de sa carrière, patients de mieux en mieux informés qui « sollicitent moins de conseils qu'avant »… en plus de cinq décennies, Louis Blin estime que son métier a « quand même pas mal évolué ». Certaines évolutions étant moins positives que d'autres, comme les pénuries de médicaments de plus en plus fréquentes et qu'il n'aurait jamais imaginé possibles il y a quelques années. Pour célébrer un départ à la retraite bien mérité, Louis Blin aura eu les honneurs d'un article du « Parisien ». La titulaire actuelle, Katia Gavaux, a également organisé une belle réception à laquelle se sont joints de nombreux habitués de la pharmacie. Le départ de « M. Louis », apprécié de tous pour son calme et sa disponibilité, ne sera pas passé inaperçu.
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