À COMPTER du 1er juillet prochain, embaucher un apprenti mineur ne coûtera rien aux entreprises de moins de 11 salariés. L’employeur n’engagera ni salaire, ni charges sociales pendant la première année du contrat. La rémunération de l’apprenti sera intégralement prise en charge par l’État, ce qui représente une aide globale de 4 400 euros. Cette mesure, annoncée par François Hollande lors de son discours sur la formation professionnelle des jeunes prononcé à Brest le 30 avril 2015, montre la volonté de relancer l’apprentissage. L’objectif de franchir le cap de 500 000 jeunes formés d’ici à 2017 est loin d’être gagné. Depuis trois ans, les chiffres ne cessent de dévisser. Le nombre de nouveaux contrats d’apprentissage a enregistré un recul de 3 % en 2014, après 8 % en 2013, soit une perte de 60 000 jeunes en 2 ans. Le nombre total d’apprentis est actuellement de 400 000, tous secteurs d’activités confondus.
En pharmacie, le dispositif à coût zéro risque de ne produire aucun effet. « Le BP de préparateur en pharmacie n’étant accessible qu’aux titulaires du Bac, je vois mal un jeune de moins de 18 ans obtenir ce diplôme (donc avec certaines aptitudes) et choisir cette orientation professionnelle… mais je peux me tromper ! », analyse Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-Pharmacie. Reste à savoir si le gouvernement réussira le sauvetage annoncé. Mardi 12 mai, Manuel Valls réunissait à Matignon tous les acteurs de la filière, partenaires sociaux et présidents de Régions, pour « préparer la rentrée ».
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