« On ne peut pas évoluer sans procédures semi-industrielles »
Avec mon frère, nous avons repris la pharmacie de nos parents il y a près de quatre ans, le préparatoire était déjà là, nous avons tout refait et repensé de façon à ce qu’il soit le plus productif possible. On ne peut pas évoluer sur ce secteur sans des procédures semi-industrielles, et cela à tous les niveaux, vérifications administratives, sanitaires, grâce au logiciel ou aux procédures papier. Nous sommes sur une activité qui demande beaucoup de réactivité et d’efficacité. Par exemple pour les préparations pédiatriques d’urgence, il faut faire les choses vite et bien.
« Peu de fournisseurs sur le marché »
Nous avons toujours le logiciel BP Prep d’Accoss qui était là avant notre arrivée, certes un logiciel ne règle pas tout, mais on est satisfait, il répond aux exigences légales, notamment dans le domaine des pesées, enregistrées automatiquement sur ordinateur. Le logiciel nous permet notamment de libérer la préparation après avoir vérifié différentes étapes. Mais le préparatoire nécessite bien d’autres équipements, nous avons des géluliers et deux machines à pommades, des Topitec acquis auprès de Fagron, mais aussi du consommable, en quelque sorte, des gants, des masques etc… Il n’y a pas beaucoup de fournisseurs sur le marché du préparatoire mais ils sont compétents.
« Une activité qui demande de la passion »
Le préparatoire est une activité qui nécessite beaucoup d’investissements. Plus on se professionnalise, plus on a de travail. Certes, l’équation économique n’est pas toujours simple et travailler dans la sous traitance en préparations magistrales demande d’être passionné, mais je continuerai à investir, nous devons rester au maximum de la protection et de l’efficacité.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin