LES MOIS de juillet et d’août sont l’occasion d’un repos estival bien mérité. Près d’un Français sur deux se lancent ainsi chaque année sur la route des vacances (46,5 % en 2011, contre 48,4 % en 2010). Casaniers, 85 % d’entre eux restent au sein de l’Hexagone pour une durée de 13 jours, en moyenne.
Que font les pharmaciens pendant que leurs patients prennent du bon temps ? Beaucoup d’entre eux en profitent également pour prendre le large, même si cela nécessite de s’organiser un peu. Car il n’est pas généralement pas possible de baisser le rideau de fer et d’inscrire simplement sur la porte « fermeture annuelle pour cause de congés ». La pharmacie n’est pas un commerce comme les autres. Et, dans la très grande majorité des cas (plus de 88 % des titulaires), la croix continue de briller tout l’été, comme le montre la dernière enquête* Call Medi Call réalisée pour « le Quotidien du pharmacien ». En définitive, seulement environ 12 % fermeront les portes de leur officine pendant la trêve estivale. Quand ? Principalement au mois d’août : la proportion d’aoûtiens s’élève en effet à 73 %, contre seulement 15 % pour les juillettistes ; à noter que 12 % étaleront leurs congés sur les deux mois. Pendant combien de temps ? De deux à trois semaines pour 6 titulaires sur 10 interrogés, moins de deux semaines pour un tiers et un mois ou plus pour environ 7 %, souligne l’enquête de Call Medi Call. Quelle que soit la durée de leur absence, les horaires d’ouverture de la pharmacie ne varieront pas dans 7 pharmacies sur 10.
Pour les seconder pendant leur absence, les titulaires semblent avant tout faire confiance à leur(s) adjoint(s). D’après Call Medi Call, seulement 23 % comptent en effet employer un remplaçant (77 % répondent par la négative). Et ils ne devraient pas avoir de mal à en trouver un, puisque 80 % des pharmaciens interrogés affirment recruter leur remplaçant sans difficulté. Même sans lui proposer de logement, plus de 8 sur 10 ne le faisant pas. La période d’embauche est plus ou moins longue : deux semaines pour certains (48 %), trois semaines pour d’autres (20 %), ou quatre semaines pour d’autres encore (32 %).
Qu’ils se fassent remplacer ou non, les titulaires semblent quitter leur officine assez sereinement. Plus d’un sur deux (53,7 %) n’appellent jamais ses collaborateurs alors qu’il est en vacances : 22,5 % téléphonent une fois et 18 %, 2 à 3 fois. De même, près de 80 % déclarent ne pas disposer de système de vidéosurveillance à distance pendant leur absence de l’officine. Vacances, j’oublie tout…
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