SI VOUS CÉDEZ l’officine à un nouvel employeur, ce dernier a l’obligation de maintenir, au profit des salariés transférés, les droits que ces derniers tiennent des usages en vigueur dans l’officine au jour de la cession (une prime de treizième mois, par exemple). En revanche, ce maintien ne profite pas obligatoirement aux salariés déjà employés par le nouveau titulaire. Il en résulte, selon la Cour de cassation, que la cession de l’officine peut donc, légalement, faire cohabiter des salariés qui ne jouissent pas tous des mêmes droits ou des mêmes avantages (Cour de cassation, chambre sociale, 11.1.2012, n° 172 FS-PB).
Dispositif « zéro charge »
PÔLE EMPLOI vient de diffuser sur son site internet le formulaire de demande d’aide à l’emploi d’un jeune de moins de 26 ans (dispositif « zéro charge ») qui vient d’être rétablie récemment en faveur des très petites entreprises pour les embauches réalisées par CDI ou CDD entre le 18 janvier et le 17 juillet 2012 inclus. Le formulaire de demande d’aide doit être renseigné et adressé à Pôle Emploi au plus tard dans les trois mois suivant le début d’exécution du contrat. L’employeur doit y joindre une copie du contrat de travail ou de son avenant et un justificatif de coordonnées bancaires. Une fois la demande d’aide souscrite et acceptée, l’aide de l’État est versée chaque trimestre et à terme échu.
Déduction des frais de repas en 2012
UN PHARMACIEN peut déduire en charges les frais supplémentaires de repas pris à l’officine si, entre autres conditions, l’éloignement avec son domicile ne lui permet pas de prendre ses repas chez lui. Pour les dépenses payées en 2012, le montant des frais déductibles à ce titre est égal à la différence entre 17,14 euros (montant au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive) et 4,45 euros (valeur forfaitaire normale d’un repas pris à domicile), soit une déduction maximale de 12,95 euros. Pour 20 euros de frais de repas, par exemple, la charge déductible est donc de 12,70 euros et la charge non déductible de 7,30 euros (instruction du 26.1.2012, BOI 5 G-1-12, et du 6.2.12, BOI C-2-12).
« Les modèles économiques en pharmacie »
JEAN-PATRICE FOLCO, pharmacien titulaire d’une officine, vient d’écrire un ouvrage sur « Les modèles économiques en pharmacie », dans lequel il montre que le modèle actuel de distribution et de dispensation du médicament est devenu inadapté. Or, selon Jean-Patrice Folco, un autre modèle est pourtant possible. En outre, la rentabilité des officines doit évoluer en se basant non pas sur la politique d’achats mais sur la typologie des produits vendus. Un ouvrage à lire, donc, par tous les pharmaciens désireux d’améliorer leur propre modèle économique et leur rémunération, notamment dans le cadre des nouvelles dispositions de la loi HPST.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
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