Gardes à Paris

L’ARS déterminée à revoir le dispositif

Publié le 23/05/2011

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L’AGENCE régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France est toujours aussi décidée à réorganiser le système des gardes des pharmacies à Paris. « J’ai bien l’intention de mettre en place un service de gardes », a ainsi indiqué ainsi son directeur général, Claude Evin, à l’occasion du bilan de son action un an après la création de l’agence. L’ARS d’Ile-de-France souhaite en effet faire le ménage et rééquilibrer l’offre : tandis que fleurissent les officines ouvertes le dimanche, les pharmacies assurant le service de nuit se raréfient (« le Quotidien » du 12 mai). Son objectif est donc de ramener à 60 le nombre d’officines exerçant le dimanche et les jours fériés (contre 128 aujourd’hui) et d’instaurer un service de gardes de nuit comptant une dizaine de pharmacies (entre 6 et 10, contre 2 actuellement). Les syndicats FSPF, UNPF et USPO en conviennent, la demande de l’ARS est légitime et Paris doit rentrer dans les clous. Ce n’est pas l’avis d’une centaine de confrères parisiens qui se sont constitués en collectif. Pour eux, non seulement réduire le nombre de pharmacies pratiquant l’ouverture dominicale risque de surcharger encore plus les services des urgences des hôpitaux, mais peut aussi en conduire certaines à la faillite. Quoi qu’il en soit, à en croire Claude Evin, de nouvelles règles entreront en vigueur dès l’automne prochain.