LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Comment définissez-vous les principes du low cost ?
XAVIER PAVIE .- Le concept du low cost travaille très en amont et en toute transparence, sur le prix en essayant d’avoir les coûts les plus bas possible pour réinjecter ce gain dans le prix. Il n’est en revanche pas question de toucher aux services. Bien au contraire, ceux-ci font partie intégrante du concept, ce qui le différencie d’ailleurs du discount. Aussi le low-cost induit une expérience client différente. C’est au pharmacien de définir le type d’expérience et de services qu’il veut offrir à ses clients.
Le modèle de ces officines low cost risque-t-il de nuire à leur environnement ?
Le service universel n’existe plus. La pharmacie doit se segmenter. Aujourd’hui, le client sélectionne sa pharmacie en fonction du lieu de son travail ou de son domicile. Mais la pharmacie doit offrir une plus-value, une différenciation. Si le pharmacien ne choisit que le prix, forcément il sera challengé sur le prix. Mais en revanche, il pourra s’installer à côté d’un centre Leclerc s’il installe son modèle économique sur les services que Leclerc, lui, n’offre pas.
Si une pharmacie est bien segmentée, bien positionnée, nul doute que les clients traverseront Paris pour s’y rendre, tout comme ils sont déjà prêts à le faire pour consulter un spécialiste.
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