Les génériques restent une composante importante de la marge des pharmaciens. Les ventes de médicaments génériques, en France, ont augmenté de 10,4 % en 2010, pour un montant global de 2,6 milliards d’euros. Un montant à comparer à celui du marché total des spécialités pharmaceutiques remboursées par les caisses d’assurance-maladie et les mutuelles, qui n’a augmenté que de 1,1 % pour atteindre un total de 27,2 milliards d’euros. Ces chiffres devraient peu évoluer en 2011.
En termes d’unités vendues, ce sont quelque 619 millions de boîtes de génériques que les pharmaciens d’officine ont délivrés aux assurés sociaux dans le cadre de la substitution (chiffre comptabilisé à la fin août 2011 sur 12 mois). Par comparaison, les spécialités remboursables hors répertoire représentent 1 686 millions d’unités (soit 65 % du total) et les médicaments princeps 290 millions d’unités (11 %).
En volume, les ventes de génériques représentent ainsi 24 % du marché pharmaceutique remboursable, alors que, en valeur, ces mêmes génériques n’en représentent que 13,2 %.
Au total, le taux de substitution des génériques a stagné en 2010. En outre, il y a eu très peu de nouvelles entrées au répertoire des groupes génériques, ceci expliquant peut-être, en partie, cela. Mais, comme le montrent les calculs présentés par Philippe Besset, on peut estimer le montant des économies réalisées par les caisses d’assurance-maladie grâce aux génériques à 1,4 milliard d’euros en 2010, si l’on prend comme hypothèse un marché des génériques valorisé au prix des princeps correspondants et un taux de remboursement moyen de 75 %.
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