L'issue de ce vote, qui s'est tenu à huis clos et a largement été dominé par les voix des élus de la majorité La République en marche et du Mouvement démocrate, a provoqué l'ire des oppositions de tous bords. Éric Ciotti, rapporteur Les Républicains de cette commission évoque une « humiliation » et dénonce la « dérive autoritaire » du pouvoir macroniste. Son président de groupe, le député de l'Ain Damien Abad, évoque quant à lui un « naufrage démocratique ».
À gauche, l'élu socialiste Boris Vallaud parle, quant à lui, d'une « faute » de la majorité. « La démocratie n'avait pas besoin de ce reniement », a-t-il écrit sur Twitter. « Macron et ses ministres ont peur d’assumer publiquement leur politique hasardeuse », a pour sa part réagi Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France Insoumise.
Vaine polémique
Interrogé au micro de Sud Radio, le ministre des Relations avec le parlement Marc Fesneau, a balayé une « vaine polémique ». Il assure que la commission était arrivée au bout de ses travaux et promet que l'Assemblée pourra continuer ses travaux « sous toute autre forme ».
« Une commission d'enquête a un début et une fin », a-t-il déclaré. Et le ministre de poursuivre : « Dire que le travail d'investigation au sens parlementaire et politique du terme est clos car la commission d'enquête est close, c'est faux, donc je trouve que c'est une vaine polémique que de faire ça. »