MANHAÉ a dix ans cette année. Un anniversaire que la marque ne se prive pas de souligner. Pourtant, une première ébauche du célèbre complément alimentaire avait vu le jour bien avant 2004. Dénommée Ménoconfort, la formule fait alors partie d’un portefeuille de références axé sur la supplémentation nutritionnelle et proposé par l’Institut de recherche biologique, une structure entièrement consacrée à la micronutrition. L’efficacité des compléments alimentaires qui en sont issus ne tarde pas à être reconnue et franchit même les frontières nationales pour gagner d’autres pays à travers le monde. Ménoconfort, qui se destine à soulager les troubles de climatère, est de cette trempe. Mais il n’est pas un produit leader. Bien abrité dans sa modeste boîte blanche et rose, il fait preuve d’une présence discrète dans les rayonnages des pharmacies. Pour autant, ses ventes suivent une courbe ascendante qui va rapidement interpeller les développeurs du produit. Sa formule à base d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI-LC) semble avoir trouvé son public. Et la demande, peu à peu, se fait plus pressante. L’époque, il faut le dire, fait la part belle à une sévère controverse qui porte sur les effets secondaires des traitements hormonaux substitutifs (THS). En 2002, les résultats d’une grande étude américaine, la WHI (Women Health Initiative) ayant porté sur plus de 16 000 femmes ménopausées, jette l’opprobre sur le THS. Soupçonné de démultiplier les risques d’apparition de cancer du sein, d’accident cardio-vasculaires et de thrombose veineuse, les traitements hormonaux substitutifs tombent, pour un temps, en désuétude. L’attention se porte alors sur les phytoestrogènes – principalement les isoflavones que l’on trouve dans le soja et les lignanes – dont la structure proche de celle oestogènes offrirait, selon certaines études, un intérêt dans la prise en charge des bouffées de chaleur. Ces substances d’origine végétale répondant parfois au statut de complément alimentaire devaient, elles aussi par la suite, faire l’objet de méfiance, accusées par certains de perturber l’équilibre hormonal des femmes et de favoriser le développement des cancers hormonodépendants comme celui du sein.
Renaissance.
Dans ce contexte, où même l’alternative au THS suscite le doute, la formule de Ménoconfort apparaît comme providentielle. Son atout majeur, l’absence de phytoestrogène dans sa composition, éveille l’intérêt des femmes concernées par la ménopause. Pour les équipes des Laboratoires Nutrisanté, c’est sans nul doute un tournant qui va impacter tout le rayon des compléments alimentaires visant les troubles du climatère. Un virage qui sera négocié comme un événement par les industriels et qui se soldera par la naissance de Manhaé.
Il faut, en effet, mettre en exergue la formule exempte d’hormone végétale signée Nutrisanté. À cette occasion, elle est révisée pour intégrer des endophospholipides comme actifs majeurs remplaçant les AGPI d’ancienne génération qui avaient contribué à distinguer la composition de Ménoconfort. Naturellement présents dans l’organisme, les phospholipides, au niveau du système nerveux central, participent à la libération des neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline…). Ceux-ci permettent la transmission de l’information nerveuse entre les neurones et influent sur des fonctions essentielles comme le contrôle de la douleur, la régulation de l’humeur ou celle de la température du corps. Produits d’une haute technicité, les endophospholipides qui vont faire la spécificité de Manhaé sont composés d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne (EPA, DHA) de la famille des oméga 3. D’origine marine, ils bénéficient d’un procédé d’extraction unique développé par les Laboratoires Nutrisanté.
Ils seront secondés d’un large éventail de micronutriments qui agissent en tant que cofacteurs : des oméga 3 qui concourent à lutter contre le stress pour retrouver détente et bien être, l’association de fer et vitamine B9 qui aide à combattre la fatigue et à améliorer le tonus de l’organisme, un complexe antioxydant (bêta-carotène, vitamine E, zinc) combiné à l’huile de bourrache qui contribue à protéger, nourrir et hydrater la peau, des flavonoïdes de citrus pour stimuler la circulation sanguine et favoriser le retour veineux au niveau des jambes. Ce cocktail détonant va seconder les endophospholipides pour constituer une formule unique dont la première des revendications est d’aider à réduire les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. Retrouver son tonus et préserver son capital jeunesse figurent également au menu des promesses de ce complexe inédit dont l’efficacité sera démontrée grâce à de nombreux travaux. Parmi eux, deux études multicentriques réalisées en 2005 et en 2007 documenteront respectivement l’action du complément alimentaire sur les troubles climatériques ainsi que son efficacité seul et en association avec un traitement hormonal substitutif. Une étude clinique randomisée en double aveugle contre placebo vient confirmer, en 2009, les résultats des précédentes.
Formule unique.
Quand Manhaé est lancé, en septembre 2004, l’attente est forte. Les pharmaciens ne savent plus quoi conseiller aux femmes ménopausées qui cherchent une alternative aux traitements de synthèse. L’arrivée du nouveau complexe fait l’effet d’une évidence. D’autant qu’il adopte d’emblée le langage des femmes. Au lieu de leur parler des dysfonctionnements de leur corps forcément liés à la ménopause et impliquant donc la notion de vieillissement, Manhaé évoque la féminité préservée, la volonté de rester désirable. Tout un discours que la marque a puisé à la source même de la demande, dialoguant longtemps avec le public féminin.
De ces échanges, elle retire tout un vécu : comment est ressentie la période de la ménopause ? Quelles sont les attentes en matière de solutions ? Quelles sont les améliorations quotidiennes que les produits doivent apporter ? La marque tend l’oreille pour s’ajuster au mieux aux désirs des femmes. Produit de confort, Manhaé a pour vocation de les accompagner en douceur et naturellement tout au long de cette période de transition.
Son nom, qui signifie « bien être », traduit parfaitement ses revendications, mais il est aussi l’acronyme de Ménopause et Actifs Non Hormonaux à l’Action Endocrine. Un sigle qui rappelle l’ancrage du complément alimentaire dans le champ de la santé. Sa première prise de parole effectuée à la radio est d’ailleurs orchestrée par un gynécologue, une caution médicale dont la marque ne se départira pas. Elle restera également fidèle au média radio pour assurer une communication qui est renforcée depuis 2010 par des visites régulières auprès des gynécologues et des sages femmes.
La réponse qu’il apporte aux femmes à tous les stades de la ménopause, la proximité qu’il entretient avec son public et sa formule unique ont contribué à propulser Manhaé à la première place des ventes en volume de compléments nutritionnels voués aux troubles du climatère. Présent en pharmacies et parapharmacies, le leader du rayon est proposé en cures de un, deux et trois mois, agrémenté d’une offre promotionnelle récurrente (3 mois + 1 mois).
De son parcours hors du commun, on retiendra au moins une leçon : quand originalité et efficacité vont de pair, les sommets ne sont jamais loin.
Dans votre bibliothèque
« Deux par deux »
« Notre Santé est en jeu »
Quelles solutions face au déclin du système de santé ?
Dans votre bibliothèque
« Le Bureau des affaires occultes », ou les débuts de la police scientifique
USA : frites, bière, donuts gratuits… contre vaccin