L’acérola (Malpighia punicifolia L., Malpighiacées) est un arbuste au tronc tortueux atteignant les 5 mètres de hauteur, originaire du Yucatán au Mexique et des régions tropicales d’Amérique du Sud. Il est largement cultivé pour ses fruits au Brésil et dans les Antilles. Il porte des feuilles opposées persistantes et des fleurs rouge violet qui donneront trois fois par an des drupes charnues jaunes puis rouges à maturité. Ses fruits à la saveur acidulée, de la taille d’une cerise et renfermant 3 noyaux triangulaires, doivent être consommés rapidement car ils pourrissent. On l’appelle cerise des Antilles, cerise de Cayenne ou cerise des Barbades.
Les Indiens d’Amazonie prennent le fruit comme aliment tonique mais aussi comme remède contre la diarrhée, les affections du foie, le scorbut et les maladies hivernales. Aux Antilles, il est indiqué pour lutter contre la fatigue.
Vitamines à gogo
La drupe renferme de la vitamine C (0,4 à 1,8 g pour 100 g), des vitamines A, B1, B2, B6 et E et des oligoéléments (calcium, fer, magnésium, phosphore). Elle contient aussi des caroténoïdes (a et b carotène, lutéine), des anthocyanes, des dérivés phénoliques (quercétine, kaempférol, rutine) et du furfural. L’acide ascorbique d’acérola est sous forme lévogyre, utilisé par l’organisme. La teneur en vitamine C d’un kg d’acérola équivaut à celle de 30 à 40 kg d’orange.
La vitamine C est tonique et antiscorbutique : une étude chez l’homme a montré que celle présente dans la cerise est mieux absorbée que la vitamine C de synthèse (mesure du taux plasmatique) et son excrétion urinaire fortement réduite.
L’acérola a montré une action antioxydante et s’oppose aux radicaux libres. Un effet hypoglycémiant a été mis en évidence chez des rats rendus diabétiques car il diminue le transport intestinal du glucose et inhibe l’alphaglucosidase. Il réduit également les taux du cholestérol et des triglycérides et possède des effets antimutagènes.
Il est indiqué dans les fatigues, les convalescences liées aux infections comme les états grippaux, le vieillissement et la déminéralisation.
Du bon usage des plantes qui soignent (2018) Fleurentin J., Éditions Ouest France, 380 p www.ethnopharmacologia.org
Dans votre bibliothèque
« Deux par deux »
« Notre Santé est en jeu »
Quelles solutions face au déclin du système de santé ?
Dans votre bibliothèque
« Le Bureau des affaires occultes », ou les débuts de la police scientifique
USA : frites, bière, donuts gratuits… contre vaccin