Je crois avoir toujours été féministe, mais n'en suis plus très sûr. À une époque où l'on diabolise à peu près tout, depuis les élus jusqu'aux fraises vendues en hiver, la cause féministe, heureusement, a fait de grands progrès. Lesquels, cependant, ne satisfont pas toutes les femmes. Dimanche dernier, c'était la Journée de la femme. Formidable, embrassons-nous, Folleville ! Tout s'est très bien passé, des milliers de femmes ont manifesté dans toute la France. Sauf que, à 20 H, une nouvelle manifestation, organisée pour les femmes et les transsexuelles exclusivement (tiens, ça me rappelle les piscines à burkinis), a commencé place des Fêtes à Paris ; et là, il y a eu des échauffourées avec la police, des insultes, des coups. Scandale dans l'univers féministe et blâme public adressé au ministre de l'Intérieur et au préfet de police, qui, par manque de discernement, ont confondu les manifestantes et les black blocs. La pauvre secrétaire d'État à l'égalité entre hommes et femmes, Marlène Schiappa, rejoint le clan des pleureuses, ce qui signifie bien qu'à la diabolisation de quelques causes correspond la déification d'autres causes. L'autre jour, j'ai tenu la porte d'un magasin pour laisser passer une dame. « Macho ! », m'a-t-elle dit avec mépris. Dois-je en rire ou pleurer ?
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