Parmi les nombreuses catégories de Français qui estiment avoir matière à protester, je note ceux qui veulent partir en vacances et sont indignés si on leur demande de les reporter. Ils ne manifestent pas encore, mais ils rejoignent les cohortes des LGBT, des gilets jaunes et des défenseurs de l'environnement. Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, ayant changé les dates des examens du brevet pour cause de canicule, les élèves, en arrivant lundi au rendez-vous, ont exprimé leur rancœur, parfois leur colère, au sujet des billets de transport et de réservation d'hôtel qu'ils avaient dû changer. C'est parce que nos concitoyens ont probablement plus le sens de leurs droits que celui de leurs devoirs. Je constate que la précarité, invoquée en permanence par les gilets, est moins une cause de mécontentement qu'un dérangement provoqué par le calendrier. Et au diable le brevet si j'ai prévu d'aller à la plage. Vous verrez que les mêmes, si on avait maintenu les dates du brevet, se seraient plaints abondamment d'avoir travaillé dans une chaleur suffocante et auraient exigé un nouvel examen. Après les vacances, bien sûr.
Humeur
Touche pas à mes vacances
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Publié le 04/07/2019
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3533
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