1. Des dermatoses particulières ou plus fréquentes peuvent affecter le sportif. En avez-vous déjà eu connaissance ?
A. De petites lésions punctiformes, noires et indolores, observées sur la face postéro-latérale des talons peuvent-elles constituer un signe inquiétant chez un coureur ?
B. Un jeune nageur aux cheveux blonds est surpris de constater qu’ils ont viré au vert… Cette coloration étonnante peut-elle résulter de sa pratique sportive ?
C. L’eczéma marginé peut-il s’observer au niveau des pieds ?
D. Le granulome des piscines est induit par un candida ;
E. L’apparition d’un eczéma aigu vésiculeux sur le visage ou les pieds d’un plongeur doit faire évoquer une réaction au caoutchouc (masque, tuba, palmes).
2. Certains problèmes infectieux peuvent concerner directement le sportif.
A. En France, la baignade est le mode de contamination de la leptospirose le plus fréquemment observé ;
B. Les leptospires ne peuvent pénétrer dans l’organisme à travers une peau saine ;
C. Le virus de la poliomyélite est transmis par ingestion d’eau contaminée par des particules virales ;
D. La baignade en piscine, lorsque celle-ci répond aux normes sanitaires, n’expose pas à un danger de contamination infectieuse ;
E. La baignade en eau de mer peut exposer à un risque de contamination par la leptospirose.
3. Une bonne respiration reste fondamentale pour pratiquer toute activité sportive.
A. L’asthme est une contre-indication à la pratique des activités sportives ;
B. Un sujet asthmatique évitera certains sports, dont la natation ;
C. Un sujet asthmatique ne doit pas faire de la plongée sous-marine ;
D. Des antécédents de pneumothorax font contre-indiquer la pratique du parachutisme ;
E. Le ski de fond est l’un des sports les plus asthmogènes.
4. Une perte de conscience peut fréquemment s’observer lors de la pratique d’un sport terrestre. Que peut-elle alors évoquer ?
A. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit d’une syncope réflexe vaso-vagale ;
B. La syncope vaso-vagale peut résulter d’un traumatisme anodin affectant une zone réflexogène (épigastre par exemple) ;
C. La perte de conscience peut, chez le jeune sportif, signer l’existence d’une comitialité si elle s’accompagne de signes toniques et/ou cloniques ;
D. Le risque d’hématome extra-dural dont les conséquences peuvent être dramatiques, impose de surveiller étroitement tout sportif pendant au moins 24 heures après un traumatisme crânien, même a priori anodin ;
E. Une syncope d’origine purement cardiaque peut induire des manifestations cloniques au niveau des membres supérieurs.
5. Savoir respecter les contre-indications médicales à la pratique d’une activité sportive est sûrement la mesure la plus utile pour que celle-ci n’altère pas la santé.
A. Une comitialité est une contre-indication définitive à la pratique de sports aquatiques ;
B. Une affection du tronc cérébral est une contre-indication définitive à la pratique de sports de contacts « durs » (boxe, rugby, etc.) ;
C. Une hernie abdominale, même non traitée, ne contre-indique pas la pratique de la boxe ;
D. Un rein unique contre-indique la pratique sportive ;
E. Toute pathologie psychiatrique représente une contre-indication à la pratique de sports aquatiques.
Réponses : 1. A) non, il s’agit d’une affection bénigne, avec apparition de micro-hématomes induits par des chocs répétés ; B) non, c’est une réaction du cuivre des produits anti-algues lorsque le pH de l’eau est déséquilibré ; C) non, à la partie supéro-interne des cuisses ; D) non, par une mycobactérie ; E) oui, et elle se traite par des dermocorticoïdes.
2. A) oui ; B) oui, si le contact est prolongé ; C) oui ; D) oui ; E) non.
3. A) non, au contraire ! ; B) non, la natation est conseillée : elle induit peu d’asthme ; C) oui ; D) oui ; E) oui, de même que la course de fond ou de demi-fond.
4. A) oui ; B) oui ; C) oui ; D) oui ; E) oui.
5. A) oui, en raison du risque de décompensation par le scintillement de l’eau ; B) oui ; C) il y a contre-indication si la hernie n’est pas traitée ; D) non, seulement celle des sports de combat ; E) cela n’est pas systématique : seulement si la pratique sportive expose en ce cas à un risque spécifique (ex : réaction de panique, décompensation psychotique, etc.).
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