A comme « Angine » :
Penser aux propriétés anti-infectieuses de l’HE de tea-tree ou encore de thym à linalol ou à feuilles de sarriette. C’est le moment de se souvenir que certaines espèces botaniques comme Thymus vulgaris produisent des compositions chimiques différentes (chémotypes) : ainsi attention à ne pas confondre le thym à linalol et le thym à thymol, ce dernier est réservé à l’adulte (car irritant cutané, hépatotoxique…)
R comme « Règles douloureuses » :
L’HE de romarin officinal à camphre ou de camomille noble, en local sur le bas-ventre, ont un effet antispasmodique. R aussi comme « Rhumatismes » : l’HE de gaulthérie, par la présence de salicylate de méthyle, est l’aspirine de l’aromathérapie (mêmes contre-indications aussi).
O comme « Olfactothérapie » :
Les huiles essentielles, c’est aussi le plaisir de l’odeur, avec l’activation du cerveau limbique, et la réactivation des émotions et des souvenirs ! Quand on peut mélanger leurs bienfaits au bien-être, on diffuse ! Penser aux mélanges tout prêts : Pranarom Les diffusables, Complexes pour diffuseur Phytosun…
M comme « Migraine » :
L’HE de menthe poivrée peut être utilisée en massage sur les tempes (le menthol est vasoconstricteur). En revanche, ne pas l’utiliser en diffusion car elle est irritante pour les voies respiratoires.
A comme « Aérophagie, flatulences, digestion lente » :
L’HE de menthe poivrée est un tonique digestif.
T comme « Toux » :
Sèche ou grasse, il est possible de proposer l’HE d’Eucalyptus radié, mucorégulatrice, immunostimulante et antivirale et celles qui contiennent de l’eucalyptol (1,8 cinéole). En prévention pendant les périodes hivernales, on peut aussi diffuser dans l’atmosphère ces HE d’Eucalyptus.
H comme « Herpès labial » :
Appliquer l’HE de ravintsara sur le bouton pour ses propriétés antivirales. H aussi comme « Hématome » : adopter l’hélichryse.
E comme « Endormissement difficile » :
On pensera à l’HE de lavande officinale. Et même pourquoi pas comme nos grands-mères 2 gouttes sur la taie d’oreiller ?
R comme « Rhume » :
On pensera à l’HE de ravintsara, de thym à linalol ou encore de niaouli…
A comme « Angoisse » :
On peut conseiller l’HE de petit grain bigaradier (appliquée diluée sur la face interne des poignets) ou l’HE de camomille noble.
P comme « Piqûre » :
La lavande Aspic peut vite devenir un indispensable de la trousse à pharmacie.
I comme « Infection urinaire » :
L’HE de l’écorce de cannelle est utilisée pour ses propriétés anti-infectieuses (ne se substitue pas à un traitement antibiotique !).
E comme « Epistaxis » :
On pourra proposer l’application d’HE de ciste en cas de saignement de nez mais aussi sur une petite coupure superficielle.
ET
P comme « Précaution dans les dilutions » :
La plupart du temps, il est recommandé de diluer les huiles essentielles avant utilisation (dans des huiles végétales pour la voie cutanée, du miel, des comprimés neutres, du sucre pour la voie orale… les HE sont lipophiles).
R comme « Référencement » d’une huile de qualité, sur laquelle on peut retrouver tous les gages de qualité :
Sa nomenclature binomiale, le chémotype, le procédé d’extraction, la partie de plante sélectionnée, le lieu et le type de culture. Les critères HEBBD et HECT et le logo AB sont des gages de qualité.
E comme « Enceinte ou allaitante » :
Certaines molécules contenues dans les huiles essentielles présentent un risque abortif, neurotoxique, convulsivant… et sont d’office contre-indiquées. De manière générale, l’organisme de référence Lecrat recommande de s’abstenir de l’utilisation de toute huile essentielle lors de la grossesse ou de l’allaitement en raison du manque de données.
C comme « Convulsions » :
Ne jamais utiliser d’HE chez les personnes à risque d’épilepsie, de convulsions ou de pathologies nerveuses sans avis médical.
A comme asthme :
Le 1,8 cinéole est le plus incriminé dans le déclenchement de crises d’asthme, on contre-indiquera donc les huiles essentielles en contenant chez l’asthmatique et on conseillera de ne pas en diffuser en présence d’un asthmatique.
U comme usage à risque :
Certaines associations ont des effets cumulatifs et/ou synergiques, aussi bien pour les effets thérapeutiques que pour les effets indésirables ! Il conviendra donc pour une même préparation de choisir des HE appartenant à des familles biochimiques différentes.
T comme toxicité :
Les HE ne sont pas dénuées d’effets indésirables. Elles peuvent être :
- hépatotoxiques (HE de Thym à thymol, Cannelle de Ceylan, Origan compact, Sarriette des montagnes, Girofle…). Il est conseillé d’associer à ces huiles par voie orale une huile essentielle hépatoprotectrice (citron, romarin 1,8 cinéole, romarin ABV, romarin à verbénone…) ;
- néphrotoxiques : c’est le cas par exemple de l’HE de Genévrier commun (notamment lors d’un usage prolongé). Ne pas les utiliser chez l’insuffisant rénal (et la personne âgée par extension), lors de la prise de médicaments néphrotoxiques, ni de façon prolongée !
- Dermocaustiques : de manière générale, les HE à phénols et aldéhydes aromatiques sont dermocaustiques (cannelle de Ceylan et de Chine, thym à thymol, origan compact, sarriette…), les HE à aldéhydes terpéniques sont irritantes. Pour celles qui ne sont pas contre-indiquées par voie cutanée, elles nécessitent une dilution dans une huile végétale.
- Photosensibles (essences extraites des zestes d’agrumes…), allergisantes…
I comme interdit d’utiliser certaines huiles en diffusion atmosphérique, irritantes pour les muqueuses respiratoires :
Huiles essentielles à aldéhyde comme HE de cannelle de Ceylan, ou HE à phénols (girofle, origan compact, sarriette des montagnes, thym à thymol, thym à feuilles de sarriette…).
O comme « On n’oublie pas » que l’aromathérapie ne remplace pas toujours un traitement médicamenteux !
N comme nourrissons ou enfants :
Pas d’huile essentielle chez le nourrisson. Chez l’enfant, on se réfère aux données propres à chaque huile !
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