Quelles sont actuellement les recommandations vaccinales en ce qui concerne l’hépatite B ?
Les recommandations sont de vacciner tous les nourrissons, avec un vaccin hexavalent (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, Hæmophilus influenza b, hépatite B), à l’âge de 2 mois, 4 mois et 11 mois. Pour les adolescents n’ayant pas été vaccinés, on peut opter soit pour le schéma classique à 3 doses (0, 1 et 6 mois), soit un schéma simplifié à 2 doses, en respectant un intervalle de 6 mois entre les injections. Enfin, dans certains cas particuliers, comme en ce qui concerne les étudiants des filières médicales et paramédicales, qui doivent être obligatoirement vaccinés, ainsi que pour un départ imminent pour un séjour prolongé en zone de moyenne ou de forte endémie, peut être mis en œuvre un schéma comprenant 3.
Vais-je devoir me soigner toute ma vie ?
Ce n’est pas certain étant donné qu’une petite proportion de personnes chroniquement infectées par le virus de l’hépatite B guérit spontanément. Cela étant, il s’agit d’un processus imprévisible.
Il est également possible que l’on découvre de nouveaux médicaments capables d’éradiquer le virus, des recherches sont menées dans ce sens.
Mais, actuellement, l’objectif est de freiner aussi puissamment que possible et aussi longtemps que possible la multiplication des virus de manière à empêcher la survenue de redoutables complications. Cela implique une rigoureuse observance du traitement ainsi qu’un suivi régulier afin de dépister au plus tôt un éventuel échappement au traitement pouvant être la conséquence de l’émergence de virus mutants résistants.
Comment se contamine-t-on par le virus de l’hépatite B ?
L’infectiosité du virus de l’hépatite B (très élevée, près de 100 fois supérieure à celle du VIH) s’explique par sa présence et sa concentration élevée dans la plupart des liquides biologiques des personnes infectées : sang, sperme, sécrétions vaginales et salive (où sa concentration est néanmoins moindre).
Cela conditionne quatre principaux modes de transmission : par voie sexuelle (y compris lors des rapports bouche – sexe), par le sang (usage de drogues, tatouages, piercings, scarifications, coupures involontaires, griffures entre enfants…), par des contacts proches autres que sexuels (partage de brosses à dents, de rasoirs, de coupe-ongles…) et de manière verticale de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement.
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