Ce qu’il faut retenir

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Publié le 16/04/2015

Les puces : chez le chien et le chat, il s’agit respectivement de Ctenocephalides canis et felis. La puce est un insecte hématophage de 2 à 4 mm et de couleur brune, fréquemment observé chez les animaux domestiques. Son cycle de vie comprend plusieurs phases. L’œuf, la larve et la nymphe vivent dans l’environnement à l’abri de la lumière, sur le sol, dans les moquettes, les boiseries et plinthes, ou les couchettes des animaux. La forme adulte vit à la fois sur l’animal, où elle se nourrit, et dans l’environnement, où elle pond. Cette notion impose de traiter l’habitat autant que l’animal. On estime que la forme adulte ne représente que 5 % de l’ensemble des formes de puces. Le cycle de multiplication se déroule toute l’année, avec un pic du printemps à l’automne.

La nymphe représente un stade intermédiaire entre la larve et l’adulte, et permet à la puce de résister dans un environnement hostile (froid, lumière, air sec). Cette forme est très résistante, ce qui peut expliquer les réinfestations.

Les signes d’une infestation sont les démangeaisons, entraînant un grattage (le chien a tendance à se mordiller) ou un léchage chez le chat.

L’examen visuel ne suffit pas toujours à identifier la présence de puces.

Les puces sont les hôtes intermédiaires d’un ténia, le Dipylidium caninum.

Les acariens à l’origine de la gale : les acariens du genre Demodex, Sarcoptes ou Cheyletellia sont responsables de lésions cutanées chez les animaux.

Les Demodex vivent dans les follicules pileux et sont à l’origine de la gale démodécique (Demodex canis ou cati). Celle-ci se traduit par des rougeurs, une dépilation et un risque de surinfection à staphylocoque. Le poil est gras. Cette parasitose touche particulièrement les animaux jeunes.

La gale sarcoptique (Sarcoptes scabiei) entraîne un prurit intense et une chute de poils. Le sarcoptes vit dans la peau de l’animal, où il creuse des galeries.

La gale des oreilles est un trouble causé par les otodectes, des acariens qui vivent dans le conduit auditif externe. L’infestation entraîne une otite externe, se traduisant par un prurit et une inflammation. Le cérumen est plus abondant, de couleur brune. L’animal gêné secoue la tête. Les chiots et les chiens à oreilles tombantes sont particulièrement exposés. Cette forme très contagieuse impose de traiter l’ensemble des animaux du foyer.

La teigne : il s’agit d’une mycose à dermatophytes (champignons filamenteux). La transmission se fait par contact direct. Cette mycose est très contagieuse et peut être transmise à l’homme. Elle est caractérisée par une dépilation en cercle, qui débute généralement au niveau de la tête. Outre les signes cliniques, le diagnostic repose sur l’examen à la lampe de Wood (à la lumière ultraviolette) et sur l’examen microscopique pour mettre en évidence les spores.

La tique : acarien hématophage vivant dans les broussailles ou dans les forêts, la tique se laisse tomber sur l’animal qu’elle repère grâce à sa chaleur notamment. Elle se fixe ensuite par son rostre pour commencer son repas sanguin. Il existe plusieurs espèces. Le cycle de la tique comporte plusieurs stades : œuf, larve, nymphe et adulte. Une tique peut infester plusieurs hôtes successifs. Elle intervient dans la transmission de maladies parasitaires, dont la piroplasmose.

Les aoûtats : les aoûtats sont des parasites hématophages. La couleur orange est caractéristique. Ils s’installent généralement entre les doigts et sur la tête de l’animal. Les piqûres provoquent des démangeaisons.

Les poux broyeurs : contrairement aux poux suceurs qui infestent l’homme, les poux broyeurs se nourrissent des squames de la peau et des débris cutanés.