Un peu de physiopathologie

Publié le 14/06/2012

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Les parasites intestinaux sont très fréquents tant chez les chiens que chez les chats. Chaque espèce de parasite a une localisation précise chez l’animal, et un mode de contamination bien spécifique.

- Les ascaris sont localisés dans l’intestin grêle et se nourrissent du contenu digestif. Ce sont surtout les chiots et les chatons qui sont massivement infestés avant le sevrage (90 % à 100 %), on les retrouve chez 15 à 20 % des adultes. Pour le chiot, la contamination se fait in utero via les larves réactivées, hébergées dans l’utérus de la mère, ou lors de l’allaitement, ou par ingestion de larves éliminées dans les selles. Pour les chatons, l’infestation se fait uniquement par la tétée.

- Les trichures s’implantent dans la muqueuse du gros intestin et se nourrissent du sang et des tissus de l’hôte. Ils sont très répandus dans les collectivités de chiens (chenils, élevage, refuges).

- Les ankylostomes sont plus rares, ils se transmettent soit par ingestion de larves, soit par voie percutanée. Ils se retrouvent communément chez les chats et les chiens consommateurs de viande crue (petits rongeurs) et au sein des chenils et des animaleries.

- Les vers plats (cestodes) ont un cycle qui fait intervenir un hôte définitif qui héberge le ver adulte (chien, chat, homme) et un hôte intermédiaire qui héberge la larve (puces, poux, lapins, rongeurs, moutons…). Le Dipylidium contamine la larve de puce et le chien ou le chat se contamine en ingérant la puce adulte par léchage. Dans le cas des échinocoques, les chiens et les chats se contaminent en consommant de petites proies parasitées (mulots, souris).