Pour comprendre l’origine du mal et ne pas se tromper de douleurs, il faut pouvoir identifier leurs mécanismes.
Les douleurs nociceptives correspondent à un excès de stimulation des extrémités des nerfs. Les tissus endommagés sécrètent alors des substances algogènes qui stimulent les récepteurs périphériques qui sont le point de départ de l’information douloureuse. Ils sont situés au niveau des terminaisons nerveuses avoisinantes de la peau, des muqueuses, des articulations, des tissus et des organes profonds. Ils sont susceptibles d’être activés par des stimuli mécaniques, chimiques, thermiques ou électriques. Le message de la douleur chemine ensuite le long d’un circuit neurobiologique complexe mettant en scène les fibres nerveuses périphériques qui transmettent le message au cerveau.
Les douleurs neuropathiques sont liées à une atteinte du système nerveux central (moelle épinière ou cerveau). Elles accompagnent diverses maladies (diabète, zona, sclérose en plaques, hernies discales, névralgies faciales), ainsi qu’une radiothérapie ou une chimiothérapie. Les patients vivent avec un fond permanent de souffrance ressentie comme des fourmillements, des brûlures, des décharges électriques, des sensations de coup de couteau… Pour certains patients, ces douleurs quotidiennes ne laissent aucun repos. Leur prise en charge est réservée aux médecins.
Les douleurs dysfonctionnelles sont liées à fonctionnement déficient des systèmes de contrôle de la douleur sans lésion identifiée (fibromyalgie, céphalée de tension, colopathie fonctionnelle, douleurs psychogènes).
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