FACE à LA MALADIE ou au handicap, il y a ceux qui baissent les bras et ceux qui se retroussent les manches. Et puis il y a Philippe Croizon qui, même sans bras du tout (!), sait affronter l’adversité avec courage et détermination. « Partir quand même », voilà ce que s’est dit ce père de famille de 44 ans amputé des quatre membres avant de réussir sa traversée de la manche à la nage. Un exploit sportif et humain qui force le respect. Un voyage au pays de la volonté pour dépasser l’impossible et faire tomber toutes les barrières.
Sans atteindre cet extrême niveau de handicap, lorsque la maladie frappe, nombreuses sont les personnes à reléguer au rayon des souvenirs l’activité sportive qu’elles menaient jusque-là. Elles ont tort, martèle la sprinteuse Christine Arron dans un brillant plaidoyer pour l’activité physique. La championne, qui soutient activement la campagne « Bougez contre le cancer du sein » explique ainsi au « Quotidien » comment l’activité sportive, même modeste, peut contribuer à améliorer la qualité de vie et le moral des cancéreuses. « Contrairement à ce que pensent la plupart des patientes, le sport réduit significativement la fatigue ainsi que l’anxiété et le syndrome dépressif », confirme, Carole Maître, son médecin.
Bouger pour guérir, voilà donc leur conseil.
À l’inverse, sportifs amateurs et professionnels malmènent parfois leur corps jusqu’à la rupture. Entorse, coup de chaleur, fracture ou mycoses sont ainsi le lot des « mouilleurs de maillots ». Jusqu’à la redoutable, mais heureusement rare, mort subite du sportif. Courir quand même ? Bien sûr, car les conseils de prévention et l’arsenal officinal viennent remplir intelligemment le sac de sport et sécuriser l’activité sportive. À vos marques, prêts, partez !