Être à l’écoute
De par son caractère subjectif, chacun évalue sa douleur de façon plus ou moins sévère et plus ou moins intense. Interroger sur le type de douleur permet de savoir si la prise en charge peut se faire à l’officine ou non : localisation de la douleur, circonstances de survenue, caractéristiques (brûlures…), durée, évolution (horaire, rythme), contexte, signes associés…
Connaître les structures spécialisées de la région (centre antidouleurs, consultations spécifiques…).
La céphalée
Attention aux céphalées qui nécessitent une consultation en urgence : installation brutale, aggravation progressive, déclenchement par un effort, symptômes associés comme un amaigrissement, une altération de l’état général, des troubles neurologiques, raideur cervicale, fièvre, vomissements, myalgies, arthralgies, anorexie, perte de mémoire, somnolence… Les céphalées chroniques dues à un abus médicamenteux (repérées par des renouvellements fréquents d’ordonnances ou des demandes fréquentes d’antalgiques) nécessitent aussi de consulter pour la mise en place d’un sevrage et d’un traitement plus approprié.
Conseiller au patient souffrant de céphalées de tenir un agenda dans lequel il note les circonstances de la crise : date de survenue, durée, intensité de la douleur, traitement pris… Il pourra ainsi repérer d’éventuels facteurs déclenchants et les éviter : un régime alimentaire riche en certains aliments (par exemple l’alcool ou le café…) ou des habitudes alimentaires modifiées (période de jeûne, hypoglycémie, repas irréguliers), des facteurs psychologiques comme le stress ou un surmenage, des facteurs hormonaux (menstruations), des médicaments, des odeurs (parfums, fumée de cigarette…), le manque de sommeil ou au contraire un sommeil excessif, l’exposition à une lumière ou à un bruit intense…
L’arthrose
Lorsqu’un patient se plaint d’arthrose, il est important de s’assurer qu’un diagnostic médical d’arthrose a été réalisé afin d’éliminer d’autres causes. Conseiller au patient de pratiquer une activité physique régulière et progressive, afin d’éviter la fonte musculaire et de maintenir de bonnes postures. Attention aussi au surpoids qui pèse sur les articulations.
Les dysménorrhées
Sans minimiser les douleurs qui peuvent être invalidantes, il peut être utile de rassurer les patientes, notamment les jeunes patientes, sur le caractère bénin des règles douloureuses classiques.
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