Dysménorrhées
Contre les règles douloureuses, on pourra proposer un antalgique à base de paracétamol ou d’ibuprofène, ou si les douleurs sont plus importantes de la codéine associée au paracétamol.
Les anti-inflammatoires diminuent la concentration endométriale en prostaglandines et inhibent l’activité contractile de l’utérus : sont disponibles sans ordonnance des spécialités à base d’ibuprofène. Le phloroglucinol peut être utilisé pour son effet antispasmodique sur les fibres musculaires lisses.
Candidose vulvovaginale
Le traitement de la candidose vulvovaginale consiste en l’administration d’ovules à base d’antifongiques azotés. Expliquer à la patiente de les insérer au fond du vagin le soir au coucher pour éviter qu’ils ne coulent. Il en existe à libération prolongée (ce qui permet une seule prise et donc une meilleure observance) ou à libération immédiate (à insérer plusieurs jours de suite).
Parmi les spécialités existantes : Gyno-Pevaryl, Mycohydralin, Lomexin, Monazol… On associera un traitement externe antifongique avec une crème ou une émulsion fluide.
Prévenir la patiente que ses symptômes disparaîtront en deux à trois jours en moyenne. Attention : ils peuvent rendre inefficaces les préservatifs ou diaphragmes en latex. Utiliser des préservatifs sans latex ou un autre moyen de contraception.
Parmi les savons à pH alcalin, penser à Gyn-Hydralin, Saforelle, Monagyn, Dermintim A-Derma pH 8… Utiliser 2 fois par jour pendant une dizaine de jours.
Il existe également des probiotiques qui permettent de reconstituer la flore après un déséquilibre vaginal : Lactibiane CND, Fémibion intime, Florgynal probiotique (tampons)… La phytothérapie est également indiquée : Cranberry (Erbalab)...
Sécheresse vaginale
La plupart des gels contre la sécheresse ont le statut de dispositif médical car ils agissent au niveau intravaginal par action mécanique. La plupart des gels vaginaux sont à base d’eau, de substances hydrophiles (acide hyaluronique, carbomères…), ou de glycérine.
Certains sont dits lubrifiants, destinés à contrer l’inconfort au moment des rapports sexuels, d’autres sont dits hydratants, destinés à l’inconfort permanent et à employer de façon régulière (application quotidienne ou plurihebdomadaire). À savoir : ils peuvent provoquer des irritations locales ou des allergies.
Il existe également des compléments alimentaires pour l’hydratation intime (Ménophytea hydratation intime base de vitamine A…)
Pour plus de confort, conseiller pour la toilette intime un soin spécifique : Hydralin sécheresse, Lactacyd Pharma femina, Rogé Cavaillès spécial sécheresse…
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