Les produits conseils contre la fièvre

Publié le 28/11/2013

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L’allopathie.

Le paracétamol est le traitement de première intention. L’association avec de l’ibuprofène ou de l’aspirine peut être envisagée en cas d’échec du traitement par paracétamol, sauf en cas de varicelle chez l’enfant. La prise d’AINS ou d’aspirine peut en effet provoquer des complications infectieuses cutanées. En outre, l’aspirine est à éviter en cas d’infection virale d’allure grippale, en raison d’un risque de syndrome de Reye.

L’homéopathie.

Les principales souches homéopathiques préconisées contre la fièvre sont Aconitum napellus et Belladonna. La première est conseillée en cas de fièvre sèche, survenant par temps froid et sec. La seconde est utilisée en cas fièvre s’accompagnant d’une transpiration et de rougeurs au niveau des joues. Pyrogenium peut être conseillée en cas de fièvre associée à des douleurs musculaires. Ferrum phosphoricum convient notamment au traitement de la fièvre peu élevée, inférieure à 38,5 °C.

Les dispositifs pour mesurer la température.

La mesure de la température est une démarche importante, en particulier chez un enfant fébrile. Plusieurs méthodes sont disponibles, plus ou moins confortables et coûteuses pour le patient. La mesure de la température rectale est considérée comme la méthode de référence. Elle traduit cependant la température corporelle avec un délai de plusieurs minutes. Les voies buccale ou axillaire sont imprécises. La consommation de boissons chaudes peut par exemple fausser le résultat en cas de mesure buccale. La méthode tympanique (thermomètre infrarouge) est intéressante car rapide. Cette méthode est généralement utilisée dans les services d’urgence. Les thermomètres électroniques frontaux méritent d’être évalués de façon plus précise.