Quelles sont les précautions à observer pour une promenade dans une zone à risque de maladie de Lyme ?
Il est recommandé de porter des pantalons longs et des chaussettes, ainsi que des chaussures montantes fermées, d’appliquer des répulsifs (ex : DEET, icaridine, IR3535) sur les parties découvertes et au retour d’une promenade en milieu rural et tout particulièrement en forêt, en zone broussailleuse ou humide (l’ensemble du territoire est concerné, sauf au-dessus de 1 500 mètres), d’inspecter très minutieusement la totalité du corps à la recherche de tiques éventuelles, notamment au niveau des aisselles, du pli du genou, des organes génitaux et du cuir chevelu (tout particulièrement chez les enfants). La douche n’élimine pas les tiques… Bien entendu, il faut retirer immédiatement les tiques ainsi repérées car le risque de transmission de Borrelia augmente avec la durée d’attachement. On considère que l’attachement de la tique doit être suffisamment long (environ 12 heures pour l’agent de la maladie de Lyme) pour transmettre la maladie.
Comment faire pour enlever une tique ?
En premier lieu il convient de ne surtout pas appliquer d’éther ni d’autre produit chimique, comme de l’huile ou un insecticide, car l’acarien en étouffant risquerait alors de régurgiter et de libérer des bactéries. Il faut retirer la tique aussitôt que possible en utilisant un tire-tique ou, à défaut, une fine pince à épiler. On conseille d’agripper délicatement l’insecte au plus près de la peau, puis de le tirer doucement mais fermement ; éventuellement tout en exerçant une légère torsion. Il est important de ne pas casser l’appareil buccal (rostre). Idéalement, on peut conserver la tique dans de l’alcool à 70° après son extraction, pour l’isolement d’éventuels agents pathogènes en cas d’apparition plus tard de symptômes évocateurs de maladie transmise par ce genre d’acariens. Terminer l’opération par une désinfection soigneuse de la peau et par un lavage des mains.
Une petite plaque rouge peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure : il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique. Bien surveiller la zone mordue pendant 30 jours est indispensable. Si une plaque rouge inflammatoire apparaît dans les 3 à 30 jours, une consultation médicale rapide doit être de rigueur. Toute fièvre dans les jours qui suivent doit conduire à consulter un médecin.
J’ai été traité il y a 2 ans pour une maladie de Lyme et depuis je suis très fatiguée. Peut-il y avoir un rapport ?
Peut-être mais c’est très douteux. Il y a actuellement beaucoup de débats au sujet du concept de « Lyme chronique, Lyme like ou post-Lyme », qui correspond à l’association d’une asthénie, de douleurs diffuses, de troubles de la mémoire et de l’attention succédant, après plusieurs mois voire années, à une maladie de Lyme prouvée et correctement traitée. Pour autant, de nombreux spécialistes pensent qu’en dehors de très rares cas ces symptômes n’ont rien à voir avec une éventuelle persistance de la bactérie dans l’organisme (de plus, la proportion de cas semble très minime au regard du nombre de personnes mordues chaque année). En revanche, ils pourraient être liés à une infection d’un autre type transmise par une morsure de tiques. Enfin, la persistance de ces symptômes doit inciter à envisager d’autres étiologies, notamment endocriniennes, rhumatologiques, digestives, ou encore un syndrome d’apnées du sommeil.
Il est recommandé de porter des pantalons longs et des chaussettes, ainsi que des chaussures montantes fermées, d’appliquer des répulsifs (ex : DEET, icaridine, IR3535) sur les parties découvertes et au retour d’une promenade en milieu rural et tout particulièrement en forêt, en zone broussailleuse ou humide (l’ensemble du territoire est concerné, sauf au-dessus de 1 500 mètres), d’inspecter très minutieusement la totalité du corps à la recherche de tiques éventuelles, notamment au niveau des aisselles, du pli du genou, des organes génitaux et du cuir chevelu (tout particulièrement chez les enfants). La douche n’élimine pas les tiques… Bien entendu, il faut retirer immédiatement les tiques ainsi repérées car le risque de transmission de Borrelia augmente avec la durée d’attachement. On considère que l’attachement de la tique doit être suffisamment long (environ 12 heures pour l’agent de la maladie de Lyme) pour transmettre la maladie.
Comment faire pour enlever une tique ?
En premier lieu il convient de ne surtout pas appliquer d’éther ni d’autre produit chimique, comme de l’huile ou un insecticide, car l’acarien en étouffant risquerait alors de régurgiter et de libérer des bactéries. Il faut retirer la tique aussitôt que possible en utilisant un tire-tique ou, à défaut, une fine pince à épiler. On conseille d’agripper délicatement l’insecte au plus près de la peau, puis de le tirer doucement mais fermement ; éventuellement tout en exerçant une légère torsion. Il est important de ne pas casser l’appareil buccal (rostre). Idéalement, on peut conserver la tique dans de l’alcool à 70° après son extraction, pour l’isolement d’éventuels agents pathogènes en cas d’apparition plus tard de symptômes évocateurs de maladie transmise par ce genre d’acariens. Terminer l’opération par une désinfection soigneuse de la peau et par un lavage des mains.
Une petite plaque rouge peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure : il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique. Bien surveiller la zone mordue pendant 30 jours est indispensable. Si une plaque rouge inflammatoire apparaît dans les 3 à 30 jours, une consultation médicale rapide doit être de rigueur. Toute fièvre dans les jours qui suivent doit conduire à consulter un médecin.
J’ai été traité il y a 2 ans pour une maladie de Lyme et depuis je suis très fatiguée. Peut-il y avoir un rapport ?
Peut-être mais c’est très douteux. Il y a actuellement beaucoup de débats au sujet du concept de « Lyme chronique, Lyme like ou post-Lyme », qui correspond à l’association d’une asthénie, de douleurs diffuses, de troubles de la mémoire et de l’attention succédant, après plusieurs mois voire années, à une maladie de Lyme prouvée et correctement traitée. Pour autant, de nombreux spécialistes pensent qu’en dehors de très rares cas ces symptômes n’ont rien à voir avec une éventuelle persistance de la bactérie dans l’organisme (de plus, la proportion de cas semble très minime au regard du nombre de personnes mordues chaque année). En revanche, ils pourraient être liés à une infection d’un autre type transmise par une morsure de tiques. Enfin, la persistance de ces symptômes doit inciter à envisager d’autres étiologies, notamment endocriniennes, rhumatologiques, digestives, ou encore un syndrome d’apnées du sommeil.
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Françoise Amouroux
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