Grossesse et allaitement.
La ribavirine étant tératogène à très faible dose est formellement contre-indiquée au cours de la grossesse. Son administration à une femme en période d’activité génitale exige le recours à une « contraception efficace », autrement dit à l’association de deux méthodes contraceptives (risque de baisse d’efficacité des contraceptifs hormonaux), poursuivies 4 mois après l’arrêt du traitement pour la femme et 7 mois pour l’homme.
En raison du peu de données disponibles concernant les antiprotéases de seconde génération, ces produits ne peuvent être utilisés chez la femme enceinte (ou en âge de procréer) que si le bénéfice justifie le risque.
La plupart des antirétroviraux contre-indiquent l’allaitement.
Insuffisance rénale ou hépatique.
Une adaptation posologique peut être nécessaire en cas d’insuffisance rénale (pas nécessaire pour les antiprotéases de seconde génération en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée).
Une insuffisance hépatique modérée à sévère contre-indique les antiprotéases de première génération (en revanche, un ajustement posologique n’est pas nécessaire avec les antiprotéases de seconde génération).
Personnes âgées.
Prudence chez les sujets âgés (selon les produits), en raison de la diminution de leurs fonctions hépatique, rénale et/ou cardiaque.
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Les principaux médicaments
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