L’état d’anxiété est un état émotionnel qui se caractérise par un sentiment d’insécurité indéfinissable ou d’appréhension. Elle est naturelle lors d‘événements particuliers (changement de vie important comme un déménagement ou un divorce…) mais devient problématique lorsqu’elle dure, qu’elle n’est pas liée à un événement ou qu’elle entrave la vie au quotidien. L’anxiété est caractérisée par des symptômes corporels (tremblements, « boule à l’estomac », sueurs froides, pâleur…) et cognitifs (pensées ou images négatives, difficultés d’attention et de concentration…).
Le trouble anxieux généralisée définit dans la classification CIM 10 par une anxiété généralisée et persistante qui ne survient pas exclusivement ni même de façon préférentielle dans une situation déterminée. On parle en général d’une durée d’au moins six mois.
L’angoisse est une forme d’intensité élevée d’anxiété : le sujet ressent un sentiment de menace, a peur de mourir et ressent des étourdissements, des vertiges, une sensation d’étouffement.…
L’humeur est un état d’esprit dominé par une émotion telle que la colère, la tristesse, la joie. Lorsqu’une personne souffre de troubles de l’humeur, elle ne contrôle plus ses émotions : dépression, trouble bipolaire, dysthymie (signes de dépression atténuée qui durent dans le temps)…
Le stress est une réaction d’adaptation de l’organisme face à un stimulus pour maintenir l’homéostasie physiologique et psychologique. Il peut être responsable d’anxiété, d’irritabilité, de baisse de mémoire et de concentration, de troubles du sommeil, de dépression, de burn-out dans le milieu professionnel.
Un état de stress posttraumatique survient habituellement dans les trois premiers mois qui suivent l’exposition à un événement potentiellement traumatisant (catastrophe naturelle, accident grave, incendie, acte terroriste, agression, viol, mort subite d’un proche…). Selon la classification CIM 10, l’état de stress post-traumatique se manifeste par trois grands syndromes :
- Le syndrome intrusif : reviviscence diurne, cauchemars
- Le syndrome d’évitement : évitement cognitif des pensées douloureuses, conduite d’évitement des lieux et situation pouvant provoquer des reviviscences
- L’hyperactivation neurovégétative : hypervigilance, insomnie, irritabilité, colère
Parmi les facteurs de risque, on trouve des antécédents de troubles psychiatriques personnels ou familiaux (troubles anxieux, dépression), le sexe féminin, des antécédents de traumatismes antérieurs.
Le burn-out se traduit quant à lui par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
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Publié le 02/03/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3330
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