Intensité de la douleur : évaluer l’intensité de la douleur est nécessaire avant l’instauration du traitement, et tout au long du traitement. Pour cela, le professionnel de santé dispose d’échelles d’autoévaluation. On définit généralement trois niveaux : douleur légère, douleur modérée et douleur sévère. Selon la situation, le traitement sera variable. L’intensité de la douleur n’est pas corrélée à la gravité de la pathologie. La perception de la douleur présente un caractère individuel.
Douleur aiguë : il s’agit d’une douleur récente, d’apparition inférieure à 3 mois. Son intensité est variable.
Douleur chronique : elle est définie comme une douleur persistant au-delà de 3 mois de façon continue ou intermittente. On considère la douleur chronique comme une maladie.
Classification des antalgiques (selon l’OMS) : le palier 1 regroupe les analgésiques non opioïdes c’est-à-dire l’aspirine, le paracétamol et les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces antalgiques d’action périphérique sont indiqués pour les douleurs nociceptives légères à modérées. Le palier 2 regroupe les analgésiques opioïdes faibles, tels que la codéine et le tramadol. Ces antalgiques utilisés seuls ou en association sont utilisés pour les douleurs modérées à sévères, après échec des antalgiques de palier 1. Le palier 3 correspond aux analgésiques morphiniques exerçant une action centrale puissante (morphine, fentanyl...). Ils sont indiqués en cas de douleurs intenses.
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