La prise en charge d’une douleur cancéreuse est aussi précoce que possible dans l’évolution de la maladie : c’est son vécu subjectif et non l’avancée de l’affection maligne qui impose le recours à un antalgique car renoncer à traiter la douleur ou la traiter insuffisamment est à l’origine d’une altération majeure de la qualité de vie.
Les opioïdes constituent la réponse majeure aux douleurs par excès de nociception mais également aux douleurs neuropathiques qui s’avèrent généralement opiosensibles - même si leur index thérapeutique s’avère alors moins intéressant -. Leur usage sera privilégié dans le traitement des douleurs sévères mais aussi modérées. Des douleurs intenses en justifient la prescription en première intention ou, pour le moins, de ne pas prolonger plus de 24 à 48 heures l’administration d’un antalgique moins puissant et insuffisamment efficace.
Cette prescription antalgique, permettant de soulager l’ensemble de la symptomatologie algique, sera par nécessité poursuivie indéfiniment, même si les circonstances autorisent de façon plus ou moins transitoire son allégement - voire sa suspension totale -.
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