Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement :
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne doivent pas être appliqués sur les muqueuses ni sur les yeux. Les applications doivent être immédiatement arrêtées en cas de survenue d’une éruption cutanée.
Les vasoconstricteurs utilisés par voie nasale sont contre-indiqués chez l’enfant de moins de 15 ans, en cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance coronarienne sévères ou d’antécédents de convulsions.
Les anesthésiques locaux ne doivent pas être appliqués sur l’œil ou à proximité des yeux du fait d’un risque d’irritation.
Les bêtabloquants en collyres sont en principe contre-indiqués en cas de troubles de la conduction cardiaque, d’insuffisance cardiaque, de BPCO sévère ou d’asthme sévère.
En règle générale, le port de lentilles est déconseillé pendant un traitement par collyre ou pommade ophtalmique.
Effets indésirables :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : éruption cutanée, photosensibilisation, bronchospasme (prudence chez les asthmatiques ayant fait des crises déclenchées par la prise d’aspirine ou d’un autre AINS).
Dermocorticoïdes : sur le plan local, l’utilisation prolongée des corticoïdes locaux peut entraîner une atrophie cutanée qui peut conduire à l’apparition de vergetures, d’une peau fragile, brillante et très fine ; il peut apparaître des troubles de la pigmentation de la peau, de la pilosité sur les zones d’application, de l’acné et une dermite péri orale sur le visage ; il peut y avoir une perte d’efficacité du médicament (tachyphylaxie). Sur le plan général, la corticothérapie intensive et appliquée sur de grandes surfaces peut provoquer une insuffisance surrénalienne. Les zones de peau fines (visage, paupières) et les plis cutanés doivent bénéficier d’une corticothérapie locale d’activité modérée. L’âge est également important à considérer, la peau étant plus fine chez l’enfant et les personnes âgées.
Bêta-2 mimétiques inhalés : irritation légère de la gorge, enrouement, tremblement des extrémités, crampes musculaires, palpitations, tachycardie, céphalées. Risque que de toux ou d’un bronchospasme paradoxal au moment de l’inhalation.
Corticoïdes inhalés : raucité de la voix, candidose buccale (pour les éviter, il faut conseiller au patient de se rincer la bouche après chaque prise). En cas de fortes doses au long cours, il existe un risque potentiel minime d’effets indésirables systémiques.
Anesthésiques locaux : érythème, pâleur, prurit, sensation de brûlure, œdème au niveau du site d’application.
Analogues de la vitamine D : prurit, érythème, sensation de brûlure cutanée ; possible hypercalcémie en cas d’application de quantités importantes.
Collyres : les allergies aux collyres sont principalement des allergies dites retardées (ou de type IV), se traduisant par un eczéma des paupières associé à un œdème conjonctival (chémosis), pouvant survenir plusieurs semaines après le début du traitement. Plus rarement, les collyres peuvent induire une hypersensibilité de type I, identifiable par un prurit, une urticaire ou un chémosis, survenant dans les secondes, minutes ou heures suivant l’administration. D’autre part, contrairement aux réactions allergiques, qui nécessitent une sensibilisation préalable, les effets toxiques proprement dits peuvent se manifester dès le premier contact ; ils sont plus fréquents et peuvent être liés soit au principe actif, soit aux conservateurs éventuellement présents (cela concerne tout particulièrement les ammoniums quaternaires).
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne doivent pas être appliqués sur les muqueuses ni sur les yeux. Les applications doivent être immédiatement arrêtées en cas de survenue d’une éruption cutanée.
Les vasoconstricteurs utilisés par voie nasale sont contre-indiqués chez l’enfant de moins de 15 ans, en cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance coronarienne sévères ou d’antécédents de convulsions.
Les anesthésiques locaux ne doivent pas être appliqués sur l’œil ou à proximité des yeux du fait d’un risque d’irritation.
Les bêtabloquants en collyres sont en principe contre-indiqués en cas de troubles de la conduction cardiaque, d’insuffisance cardiaque, de BPCO sévère ou d’asthme sévère.
En règle générale, le port de lentilles est déconseillé pendant un traitement par collyre ou pommade ophtalmique.
Effets indésirables :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : éruption cutanée, photosensibilisation, bronchospasme (prudence chez les asthmatiques ayant fait des crises déclenchées par la prise d’aspirine ou d’un autre AINS).
Dermocorticoïdes : sur le plan local, l’utilisation prolongée des corticoïdes locaux peut entraîner une atrophie cutanée qui peut conduire à l’apparition de vergetures, d’une peau fragile, brillante et très fine ; il peut apparaître des troubles de la pigmentation de la peau, de la pilosité sur les zones d’application, de l’acné et une dermite péri orale sur le visage ; il peut y avoir une perte d’efficacité du médicament (tachyphylaxie). Sur le plan général, la corticothérapie intensive et appliquée sur de grandes surfaces peut provoquer une insuffisance surrénalienne. Les zones de peau fines (visage, paupières) et les plis cutanés doivent bénéficier d’une corticothérapie locale d’activité modérée. L’âge est également important à considérer, la peau étant plus fine chez l’enfant et les personnes âgées.
Bêta-2 mimétiques inhalés : irritation légère de la gorge, enrouement, tremblement des extrémités, crampes musculaires, palpitations, tachycardie, céphalées. Risque que de toux ou d’un bronchospasme paradoxal au moment de l’inhalation.
Corticoïdes inhalés : raucité de la voix, candidose buccale (pour les éviter, il faut conseiller au patient de se rincer la bouche après chaque prise). En cas de fortes doses au long cours, il existe un risque potentiel minime d’effets indésirables systémiques.
Anesthésiques locaux : érythème, pâleur, prurit, sensation de brûlure, œdème au niveau du site d’application.
Analogues de la vitamine D : prurit, érythème, sensation de brûlure cutanée ; possible hypercalcémie en cas d’application de quantités importantes.
Collyres : les allergies aux collyres sont principalement des allergies dites retardées (ou de type IV), se traduisant par un eczéma des paupières associé à un œdème conjonctival (chémosis), pouvant survenir plusieurs semaines après le début du traitement. Plus rarement, les collyres peuvent induire une hypersensibilité de type I, identifiable par un prurit, une urticaire ou un chémosis, survenant dans les secondes, minutes ou heures suivant l’administration. D’autre part, contrairement aux réactions allergiques, qui nécessitent une sensibilisation préalable, les effets toxiques proprement dits peuvent se manifester dès le premier contact ; ils sont plus fréquents et peuvent être liés soit au principe actif, soit aux conservateurs éventuellement présents (cela concerne tout particulièrement les ammoniums quaternaires).
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Vigilance requise !
Posologies recommandées et plans de prise
Dans quelles situations cliniques
Quelques cas particuliers
Les principaux médicaments
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques