Contre-indications absolues.
Les anticholinergiques sont contre-indiqués en cas de risque de rétention urinaire (hypertrophie bénigne de la prostate…), de glaucome par fermeture de l’angle et de cardiopathie décompensée.
Les ICOMT sont contre-indiqués en cas d’insuffisance hépatique, de phéochromocytome et d’IMAO (A ou B) non sélectifs.
Les effets indésirables qui doivent alerter.
- Anticholinergiques : troubles de l’accommodation, sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire, troubles mnésiques, confusion mentale, délire (les trois derniers sont particulièrement à craindre chez les personnes âgées), tachycardie, hyperthermie (souvent le signe d’un surdosage).
- Lévodopa : nausées, vomissements, hypotension orthostatique, mouvements involontaires anormaux, effets « on-off » (variations des effets au cours de la journée, traduisant le plus souvent une aggravation de la maladie), troubles psychotiques (de type confuso-hallucinatoire : au début, sensation de présence derrière soi), insomnie, agitation, coloration brun noir des urines, atteintes hépatiques, augmentation de la libido, hypersexualité.
- Agonistes dopaminergiques : effets émétisants (apomorphine), risque de néphrotoxicité à long terme (apomorphine), anorexie, nausées/vomissements, hypotension orthostatique, mouvements involontaires anormaux, troubles psychotiques, accès de sommeil d’apparition brutale, augmentation de la libido, hypersexualité.
- Amantadine : nausées/vomissements, hypotension orthostatique, œdème des membres inférieurs, hallucinations visuelles.
- Inhibiteurs enzymatiques : symptômes d’un surdosage en dopamine (nausées/vomissements, constipation, diarrhée).
Interactions médicamenteuses.
- Anticholinergiques : potentialisation avec les autres anticholinergiques (imipraminiques, antispasmodiques atropiniques, anti-histaminiques H1 sédatifs, neuroleptiques phénothiaziniques, autres antiparkinsoniens anticholinergiques), risque de confusion mentale en cas d’association aux alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques.
- Lévodopa : risque de brutales variations de la tension artérielle avec les IMAO non sélectifs, antagonisme pharmacologique avec les neuroleptiques, inhibition (théorique) de l’activité par la vitamine B6 (sauf, en principe, quand la lévodopa est associée à un inhibiteur de la dopa-décarboxylase, ce qui est systématiquement le cas actuellement), diminution de l’absorption digestive de la carbidopa en cas de prise concomitante de spiramycine.
- Agonistes dopaminergiques : antagonisme pharmacologique avec les neuroleptiques, association déconseillée entre la bromocriptine et les alcaloïdes de l’ergot de seigle (risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive) ou les antibiotiques macrolides (risque de surdosage).
- Amantadine : risque d’hallucinations, de confusions et de cauchemars avec les anticholinergiques, risque d’hypertension avec les IMAO non sélectifs.
- Inhibiteurs enzymatiques : l’association des IMAO-B est contre-indiquée avec les antidépresseurs sérotoninergiques, la péthidine, le tramadol et les triptans, il en est de même des associations entre les ICOMT et les IMAO non sélectifs, la prudence s’imposant avec les médicaments renfermant un groupe catéchol. Risque de formation de chélates entre l’entacapone et les sels de fer au niveau intestinal.
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Principales indications
Quelques cas particuliers
Dans quelles situations cliniques ?
Mécanismes d’action
Principaux médicaments
Vigilance requise
Posologies recommandées et plans de prise (par voie orale, sauf mention contraire)
Pharmaco pratique
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3 questions à…
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